Malgré la multitude … il en manque une

Nous vivons dans un monde de plus en plus interconnecté et numérique, où il est possible de communiquer de n’importe où avec n’importe qui. Dans cet univers, les “amis virtuels” semblent infinis, et l’accès à l’information et au divertissement est à portée de main.

Cependant, il est un domaine qui, malgré une apparence d’abondance, révèle une certaine pauvreté : celui de la VOD (Vidéo à la Demande) et des services de replay. Ces vidéoclubs du XXIème siècle, tels que Netflix, Canal VOD, et autres, offrent une pléthore de séries et de films récents, y compris ceux qui viennent juste de sortir au cinéma.

Pourtant, l’offre de films anciens, avec des acteurs d’une époque révolue, est notoirement limitée. En France, des acteurs tels que Raimu, Louis Jouvet, Michel Simon, Noël-Noël, Fernandel, Bourvil, et de l’autre côté de l’Atlantique, des icônes comme Charlie Chaplin ou Laurel et Hardy, sont sous-représentés.

Ces films, dignes des ciné-clubs d’antan, pourraient probablement être diffusés à des coûts de droits bien inférieurs à ceux des dernières exclusivités cinématographiques ou des séries à succès. Je ne prétends pas vouloir visionner un film classique chaque soir, mais il serait enrichissant de pouvoir, de temps à autre, regarder des chefs-d’œuvre tels que “La Beauté du Diable”, “Marius”, “Knock”, “Les Enfants du Paradis”, “La Traversée de Paris”, “Les Quatre Cents Coups”, etc.

Bien que les listes de films disponibles sur ces plateformes comprennent quelques classiques, ces trésors du cinéma méritent une meilleure visibilité et un accès plus aisé. Il serait judicieux pour des fournisseurs tels que Canal Plus, Netflix, Prime Vidéo, de creuser cette piste, en proposant des centaines de films pour des droits d’auteurs probablement modiques. Ces films trouveraient sans doute leur public, attirant même les générations plus jeunes vers un cinéma qui, loin d’avoir vieilli, conserve une qualité intemporelle.

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