Lorsque la critique conduit à la prison

En Russie en ce moment et même par le passé, mieux ne pas critiquer le président Poutine ou sa politique. Car la critique du pouvoir conduit directement à la case prison.

Cela paraît aberrant depuis la France où l’on peut – sans risques – critiquer Emmanuel Macron et tous les membres du gouvernement, s’opposer à la politique menée sans prendre le moindre risque.

Les journalistes en Russie risquent 15 ans de prison pour la publication d’informations sur l’armée que le pouvoir considérera comme une « information mensongère ».

Le fait de museler les journalistes, de les mettre en prison est un réel aveu d’impuissance de la part de Vladimir Poutine.

Il est beaucoup plus puissant et intelligent, de s’opposer à une information par une nouvelle publication, démontrant que tel journaliste a tort, que le mettre en prison. Le mettre en prison signifie, au contraire, qu’il a raison et que l’on veut l’empêcher de continuer à publier des vérités, qui ne plaisent pas au pouvoir.

On ne combat des idées en haussant le ton ou en éliminant les personnes qui ont ces idées, mais par d’autres idées, par des démonstrations. Au celles et ceux qui les lisent de se faire une opinion et de décider qui à tort et qui a raison.

Les journalistes, tout comme le politique, n’ont pas toujours raisons, il faut que les idées s’opposent pour qu’une vérité puisse naître.

Mais l’approche du président Poutine de vouloir museler les idées des opposants est la fausse « bonne idée », au contraire il donne encore plus de poids à ses opposants.

Mais aujourd’hui le président Poutine semble obnubilé par une volonté de conquête, peut être recréer un empire Russe encore plus grand que celui des Tzars.

Vladimir Poutine devrait lire (ou relire) la fable de La Fontaine « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf »

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