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L’Internet Society fait progresser la sécurité des objets connectés

L’Internet Society fait progresser la sécurité des objets connectés

Elle lance un groupe de travail sur la sécurité des objets
connectés et dévoile les résultats de l’étude « Les français et les
objets connectés »

Les membres fondateurs du groupe de travail sur les objets
connectés sont notamment : l’AFNIC, l’ANSSI, l’ARCEP, le CINOV-IT, le
Conseil National du Numérique (CNNum), La Quadrature du Net, Nokia, le
Pôle Systematic Paris-Région

PARIS–(BUSINESS WIRE)–
L’Internet
Society
, organisation mondiale à but non lucratif dédiée au
développement ouvert, à l’utilisation et à l’évolution de l’Internet, a
lancé avec son Chapitre Français, un Groupe
de travail sur la sécurité des objets connectés
afin d’explorer les
moyens de renforcer la confiance des utilisateurs de l’internet des
objets. Alors que demain marque le démarrage des soldes d’hiver,
l’organisation a pour objectif de sensibiliser les consommateurs à la
sécurité insuffisante de nombreux produits connectés à Internet.

Bien que l’expansion mondiale des objets connectés ait été massive, son
adoption est encore précoce. Une étude réalisée auprès de 1 027
participants français par OpinionWay pour l’Internet Society France en
juin 2018 indique que seulement 30% des personnes interrogées âgées de
18 à 30 ans ont un dispositif connecté. Trois participants sur quatre
(76%) ont convenu que les objets connectés présentaient un risque pour
le respect de la vie privée ou la protection des données personnelles.
C’est également la moitié des personnes interrogées qui a déclaré
qu’elle aurait davantage confiance en ces dispositifs s’ils disposaient
d’un label garantissant la protection des données personnelles et la
sécurité de l’usager. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le
résumé de l’étude OpinionWay, « Les
français et les objets connectés
. »

Le groupe de travail sur la sécurité des objets connectés est soutenu
par des entreprises comme par des organisations gouvernementales et non
gouvernementales en France. Il fait partie d’un effort global de
l’Internet Society pour sensibiliser aux risques de sécurité inhérents à
l’utilisation de dispositifs connectés et il s’appuie sur un échange de
bonnes pratiques en Europe et dans le reste du monde, notamment au
Canada et au Sénégal où des initiatives similaires de l’Internet Society
sont en cours. L’organisation encourage les fabricants de dispositifs
connectés grand public à adopter le principe de « sécurité dès la
conception » et à renforcer la sécurité de leurs produits en se fondant
sur les normes et les bonnes pratiques reconnues au niveau international.

L’Internet et ses utilisateurs sont confrontés à un risque croissant de
cyber menaces car un nombre croissant de dispositifs grand public non
sécurisés se connectent à Internet chaque jour. Selon Gartner, le
nombre de dispositifs et de systèmes composant ces objets
connectés devrait atteindre 20,4 milliards d’ici 2020
, soit plus de
2,5 fois la population mondiale. Ces dispositifs et services connectés
mal sécurisés peuvent servir de points d’entrée pour de telles
cyberattaques, compromettant des données sensibles et menaçant plus
largement la sécurité des utilisateurs.

« À l’heure actuelle, rien n’est fait pour renforcer la sécurité et
la confidentialité des dispositifs connectés grand public. Nous
exhortons les fournisseurs de dispositifs et de services connectés grand
public à adopter
 nos
principes de sécurité et de confidentialité pour les objets connectés

lors de la production de leurs dispositifs. L’adoption de ces principes
protégera le réseau, ses utilisateurs et l’infrastructure des
informations critiques contre les cyber menaces 
», déclare
Frédéric Donck, directeur du bureau européen de l’Internet Society.

Les membres fondateurs du groupe de travail sur les objets
connectés sont notamment : l’AFNIC, l’ANSSI, l’ARCEP, le CINOV-IT, le
Conseil National du Numérique (CNNum), La Quadrature du Net, Nokia, le
Pôle Systematic Paris-Région

Les membres fondateurs du groupe de travail sur la sécurité des objets
connectés sont notamment l’AFNIC (Association française pour le nommage
Internet en coopération), l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des
systèmes d’information), l’ARCEP (Autorité de régulation des
communications électroniques et des postes), le CINOV-IT (Chambre
professionnelle des TPE/PME du numérique), le Conseil national du
numérique, La Quadrature du Net, Nokia et le Pôle Systematic
Paris-Région.

« L’ARCEP a identifié les Objets Connectés comme l’un des
domaines prioritaires de sa revue stratégique. Cela implique de garantir
la disponibilité des ressources limitées (la numérotation, les adresses
IP, les codes réseau, les accès aux fréquences, etc.) pour soutenir
l’émergence des réseaux pour les objets connectés et les territoires
intelligents
», explique Pierre Boutot, conseiller technique pour le
spectre, les Technologies et l’Innovation à l’ARCEP.

Compte-tenu du développement rapide des dispositifs connectés, le groupe
de travail multi-parties prenantes sur la sécurité des objets connectés
prévoit, d’ici à fin 2019, de publier des recommandations concrètes sur
le renforcement de la sécurité des objets connectés. Étant donné la
nature technique de la question, le groupe de travail est ouvert non
seulement au secteur public et à la société civile, mais également au
secteur industriel qui a un rôle essentiel à jouer. « Si les
entreprises vendent des dispositifs intelligents, elles doivent
impérativement adopter la sécurité et la confidentialité dès la
conception, et mettre en œuvre des normes et des politiques de
confidentialité responsables afin de protéger les utilisateurs, avant de
qualifier leurs dispositifs d’intelligents
», déclare Constance
Bommelaer de Leusse, Directrice principale de la politique mondiale de
l’Internet pour l’Internet Society et coprésidente du groupe de travail
sur les objets connectés.

Intermédiaire de confiance de longue date entre la communauté technique,
les décideurs publics, les utilisateurs finaux, la société civile et les
dirigeants d’entreprise, l’Internet Society et son chapitre français
sont particulièrement bien placés pour aider les décideurs à élaborer
une législation en proposant des solutions et des recommandations pour
un déploiement plus sûr des objets connectés. « Cela correspond
parfaitement à notre expertise en matière de technologies et de
politiques du numérique et à la démarche de co-construction à laquelle
nous sommes fondamentalement attachés
», déclare Lucien Castex,
secrétaire général de l’Internet Society France, co-président du groupe
de travail sur les objets connectés, et chercheur à l’Université
Sorbonne Nouvelle.

Les organisations et les personnes intéressées par le groupe de travail
sur la sécurité des objets connectés sont invitées à se rendre sur https://www.isoc.fr/groupe-iot/
pour en savoir plus.

Ressources associées :

À propos de l’Internet Society

Fondée par des pionniers d’Internet, l’Internet Society (ISOC) est une
organisation à but non lucratif qui se consacre au développement ouvert,
à l’évolution et à l’utilisation d’Internet. Opérant à travers une
communauté mondiale de chapitres et de membres, l’Internet Society
collabore avec une grande diversité de groupes dans le but de promouvoir
les technologies destinées à sécuriser l’Internet, et défend les
politiques garantissant un accès universel. L’Internet Society est la
base organisatrice de l’IETF (Internet Engineering Task Force, (« Groupe
de travail sur l’ingénierie Internet »).

À propos de l’Internet Society France

L’Internet Society est une association qui représente les utilisateurs
d’Internet en France. Les membres de l’Internet Society construisent le
futur d’Internet, en préservant les fondements : un Internet neutre,
unique et ouvert aÌ tous. L’Internet Society France regroupe plus de 1
000 membres en France. Crééì en 1996, le chapitre français est présidéì
par Nicolas Chagny depuis 2015.

Contacts

Allesandra de Santillana
Senior Manager, Media Relations
desantillana@isoc.org

 

Source: Internet Society

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