Démarrés en mai 2018, les travaux de construction de l’internat seront finalisés en mars 2020.
Atteindre l’épure n’est pas simple. Quand on regarde le bâtiment finalisé, on ne perçoit pas la complexité technique, car tout a été soigneusement dissimulé. Les difficultés répondant aux normes ERP – traitement de réactions au feu – s’effacent derrière l’aspect homogène et harmonieux du bâtiment : face à cette façade épurée, l’interrogation du complexe n’émerge pas, face aux parties vitrées et panneaux, on se demande où sont les ouvrants ?
La partie pleine en mélèze et la partie vitrée, intégrées au béton, indiquent le code architectural qui joue sur une inversion. Ici, pas de garde-corps, puisque c’est le vitrage qui se fait garde-corps plein et entier, un vitrage fixe tout en hauteur et qui touche le sol, pour donner une impression de vide.
Cette épure esthétique relève pourtant d’un caractère complexe d’ouvrages composés, longuement conceptualisés en bureau d’études : un temps d’étude incompressible pour une finition parfaite et assurer une sécurité optimum des internes.