Cela fait comme une tache donnant mauvaise conscience et une raison supplémentaire de perdre son temps pour se précipiter à la messe.
Tenez-le pour dit, un pauvre ce n’est pas beau dans les beaux lieux.
Mais, au fur et à mesure que l’on descend dans les étages inférieurs des cités, ils sont moins visibles.
Ils font partie du décor, comme une scène justifiée de cinéma à faire pleurer mamie.
C’est d’ailleurs pour cela que certaines municipalités parmi les plus riches se refusent à bâtir social préférant d’une part les chambres de bonnes invisibles et d’autre part payer l’aumône demandée en cas de non respect de critère simpliste.
D’ailleurs, l’on se demande bien où va ainsi l’argent.
La cour des Comptes ferait honneur à se pencher dessus.
Ainsi votre réélu a-t-il décidé de leur faire la guerre à ces gens qui n’ont rien.
Même pas de quoi participer à la consommation de groupe qui fait si bien pour l’économie du pays.
Trop, c’est trop.
Alors il a décidé l’augmentation des minima sociaux en sachant pertinemment qu’elle serait bouffée par l’inflation.
Ce qui ne permet pas aux gens touchés de maintenir leur niveau de vie déjà au plus bas.
Mais, leur espérance de vie est également au plus bas.
Pour eux le départ à la retraite ne s’impose pas.
Le réélu sait bien lui qui sait tout, que c’est chez ces miséreux que la délinquance à l’escroquerie sociale fait rage.
Alors, il incite les régions, les départements, les villes, bourgs et villages à expérimenter la trop fumeuse idée d’obliger les nantis du Rsa – 565€/mois tout compris, faut-il le rappeler ? – à rendre du travail forcé.
C’est cela le vrai courage.
Le patron de l’intérieur devrait en prendre graine…