Les cow-boys de retour

A l’Ouest rien de nouveau, sauf que ses hommes du pouvoir continuent à faire perdurer la légende du cow-boy fantastique.

Désormais, ils prennent l’habitude de taper à l’Est, sauf à mettre la mappemonde en contre sens.

Bien sûr, leur président est vieux, mais il n’est pas obligé de faire ressortir le passé guerrier.

Sa nounou qu’il a fait nommé à ses côtés devrait le lui affirmer.

Ainsi, dans les pays dits civilisés, c’est la chasse à la peine de mort.

Or ce grand pays par l’étendue de son territoire se ridiculise par ce qu’il croit être un acte de bravoure.

Certes, le méchant qu’il a fait lâchement abattre était un sale criminel pour les civilisés occidentaux.

C’est dingue, ces gens qui tirent à tout va le bréviaire à la main.

Mais avait-on le droit de le fusiller en catimini ? Non, non comme les prisons de non droit toujours encours et gérés par ses forces de l’ordre.

Mais, les élections pour son parti approchant à pas de géant, l’homme fait le fier d’avoir pris telle décision.

A y regarder de plus près, il me semble qu’il devrait plutôt faire profil bas.

Car si la vengeance est un plat qui se mange froid, il n’en demeure pas moins qu’au bout d’un certain, il peut pourrir.

Cet homme assassiné, plus qu’exécuté qui aurait demandé un minimum de jugement public, était le cerveau des attentats de ce trop fameux septembre noir.

C’était un vrai sale tour de jouer à la plus grande démocratie.

Elle a voulu se venger.

C’est fait, mais au bout de près 21 ans que leur justice inique s’est faire ; vraiment pas de quoi faire le fanfaron.

Et, comment, désormais, demander aux autres nations d’appliquer le droit international indispensable pour que la planète ne soit pas à feu et à sang ? Et, il aurait été plus démocrate de refuser de faire la courbette aux tueurs de travailleurs pour permettre des jeux du cirque anti-écologiques…

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