Tout le monde s’accorde, non pas sur les chiffres, truqués tronqués comme à l’habitude, mais sur le fait qu’il n’y a jamais eu autant de monde dans les rues d’un 1er mai où parfois le temps n’était pas clément.
Où il s’agissait d’un lundi peu propice.
Où dans la plus grande région française en densité populaire, le goût des vacances de printemps était encore en cours.
Les journalistes étaient heureux de leur première poubelle cramée.
Ils ont été vite rejoint par la droite extrême et l’extrême droite qui ont hurlé à l’insurrection.
Heureusement l’honneur a été sauf puisqu’un immeuble à été brûlé sans même se soucier de ceux qui y étaient logés.
Mais peut on fait savoir qu’il n’y a eu aucune victime.
Tout compte fait, peu de banque atteinte même si des commerces ont encore été violentés.
L’on se demande bien à quoi ont servi les renforts des forces de l’ordre et l’usage permissive de drones.
Ministre de l’intérieur démission ? Si la France n’a pas connu les hordes gauloises, ça n’a pas été le cahot non plus.
La 1ère du gouvernement n’ayant rien d’autres à se ronger – les ongles sont déjà faits – a crié au scandale de la violence.
Il est vrai qu’il n’y a que l’État qui soit en droit de l’utiliser.
L’extrême droite a timidement fêté leur pucelle.
Peut-être ont-ils revenu leur histoire, sachant très bien que si elle était arrivée aujourd’hui ils l’auraient certainement fusillée.
Encore ce matin de retour de 1er mai, un patron des patrons de petites entreprises demandait le retour au calme trop heureux de voir le Smic augmenter permettant ainsi une plus grande masse salariale exonérée de charges sociales.
Et n’allez pas lui dire que si celles-ci étant pleinement payées, le déficit de la caisse des retraite ne serait que rêve patronal.
Il a osé dire que sans patron, il n’y aurait pas d’entreprises.
C’est vrai dans une société si verticale.