Et lorsqu’il est déjà trop tard, ou lorsque l’arthrose rend la pratique sportive difficile, le ski augmenté apporte une nouvelle solution technologique simple pour réduire ou éradiquer les douleurs résiduelles et retrouver confiance. A l’image d’Armand Marchant, jeune skieur belge revenu dans le Top 30 de Coupe du Monde après une grave blessure en 2017, qui a utilisé un exosquelette dans le cadre de sa réathlétisation et qui l’utilise toujours en dehors des compétitions. Sur ces deux paramètres, les domaines skiables ont ainsi la possibilité de conserver plus de 200 000 pratiquants chaque année, et ainsi mettre un terme à l’érosion du nombre de skieurs.
« Pour devenir skieur, il faut être initié par quelqu’un » précise Jean-Pierre Rougeaux, maire de Valloire et secrétaire général de l’Association Nationale des Maires de Stations de Montagnes (ANMSM). Et c’est justement à cette clientèle d’amoureux du ski et désireuse de transmission que le Ski Augmenté apporte une solution. Les stations ont aussi la possibilité de créer une nouvelle discipline récréative pour une clientèle de tout âge à la recherche de nouveauté et de performance dans un secteur qui n’a jamais vraiment évolué technologiquement depuis l’arrivée du ski parabolique dans les années 90. C’est en tous cas le pari qu’a fait l’Alpe d’Huez l’an dernier.
Le Ski Augmenté accélère la guérison des champions :
Le circuit de Coupe du Monde de Ski Alpin est maintenant concerné notamment avec Armand Marchand, athlète belge prometteur qui avait du interrompre sa carrière suite à un grave accident de ski en 2017. Revenu encore plus fort, il a gagné la seconde manche du slalom de Zagreb cette année devant Alexis Pinturault et Clément Noel. Armand Marchant est un utilisateur discret mais convaincu du Ski-Mojo à l’entrainement en ski libre.
« Le Ski-Mojo est devenu pour moi un outil essentiel. Même si je suis un compétiteur, je suis avant tout un passionné de ski. J’adore skier dans les piquets mais je suis aussi fan de ski hors- piste. J’aime partager des moments avec ma famille et mes amis sur les skis. Sans le Ski-Mojo, je devrais préserver au maximum mon articulation blessée ». Et son entraîneur Raphaël Burtin d’enchaîner : « grêce au Ski-Mojo, Armand ne se pose plus de question et on l’encourage à multiplier les kilomètres dans toutes les conditions avec cet équipement révolutionnaire ».
Plus d’endurance pour une clientèle moins entrainée ou plus senior
L’absence de préparation physique et l’âge sont parmi les facteurs qui réduisent l’intensité et la pratique du ski, passé en moyenne à 4 heures par jour contre 7 heures il y a quelques décennies. Or le ski est l’un des rares sports que l’on pratique encore en tribu ou en famille, à condition que tout ce petit monde puisse suivre le rythme. En venant donner un coup de pouce au skieur augmenté, l’exosquelette permaet non seulement de skier plus longtemps dans sa journée mais également dans sa vie, affirme Jean-Marc Glaude, premier importateur français dans ce domaine. La dimension sportive de la pratique est elle aussi conservée comme le confirme le Dr Benoist Janvier, médecin du sport : « L’effort est toujours présent mais moins intense car au final ce n’est ni plus ni moins qu’une simulation de perte de poids ».