Les titres restaurant en France se présentaient sous la forme de carnets de ticket, mais aujourd’hui sous la forme d’une carte à puce (comme les cartes bancaires) fournies par les employeurs à leurs salariés pour payer une partie de leurs repas. Initialement, ils étaient destinés à être utilisés dans les restaurants ou pour acheter des repas préparés, mais la loi mentionnée a élargi temporairement leur utilisation pour inclure l’achat de tous les produits alimentaires.
En France, une loi adoptée en août 2022, à l’initiative du Sénat, autorisait temporairement l’utilisation des tickets restaurant pour acheter n’importe quel type de produit alimentaire, y compris ceux non prêts à consommer, jusqu’à la fin de 2023. Récemment, le 18 décembre, le Sénat a approuvé une extension de cette mesure jusqu’à fin 2024.
Philippe Mouiller (Les Républicains – Deux-Sèvres), président de la commission des affaires sociales, soutient cette extension, soulignant que les circonstances ayant mené à sa création persistent (« ce dispositif d’origine sénatoriale reste bienvenu car les conditions qui ont justifié sa mise en place sont toujours présentes ».). Par ailleurs, Marie-Do Aeschlimann (Les Républicains – Hauts-de-Seine), rapporteure, suggère qu’une modification durable des règles régissant les tickets restaurant pourrait être envisagée, compte tenu des évolutions dans le monde du travail, tout en recommandant prudence et concertation.”