Le rôle du Conseil national de la refondation pose question

Le Conseil national de la refondation, le CNR, dont le président en fin de mandat a annoncé la création, dans un entretien avec la presse régionale, au début juin, en pleine campagne pour les élections législatives, n’a pas soulevé de curiosité à cette occasion, on savait qu’il allait reprendre des projets de réformes, non réalisés, vu les circonstances, durant son premier mandat, sans se demander, quel sera exactement le rôle du CNR, entré en fonction depuis, alors que la situation se complique depuis la perte de la majorité absolue par le pouvoir, à l’Assemblée nationale,

Depuis, le chef de l’Etat a donné le coup d’envoi le 8 septembre, pour une première réunion, au cours de laquelle, plusieurs interventions de personnalité étaient au programme, il a précisé que cette réunion s’inscrivait dans une séquence de plusieurs jours à laquelle doivent succéder des rendez-vous réguliers, avec la volonté d’aller vite a fait savoir l’Elysée, espérant un démarrage rapide avec des premiers chantiers thématiques, à concrétiser en 2023.

Pas encore installé, le CNR a fait l’objet de vives critiques et boudés par une partie des acteurs qui y étaient conviés, et pas des moindres, à commencer par les parties de l’opposition et par les syndicats, mais aussi par le président du Sénat, Gérard Larcher.

Selon le contour de ce que doit être le CNR, l’idée est de rassembler les représentants des forces économiques, politique sociales et associatives du pays, ainsi que des citoyens tirés au sort, une formule chère à Emmanuel Macron, leur discussion doivent porter sur les thèmes évoqués par le chef de l’Etats durant la campagne électorale, que la première ministre a évoqué à l’occasion de la première réunion.

Le porte-parole du gouvernement a précisé qu’il ne s’agit de créer, une nouvelle méthode plus qu’une nouvelle structure, ce qui est un début de réponse à la question que l’on se pose, qu’il ne s’agit pas de crée une structure semblable au Conseil economique, social et environnemental, le CESE, mais de trouver une nouvelle méthode, face aux défis que pose notre époque.

En somme, le CNR doit prouver son utilité et trouver sa voie, avant d’exister pour de bon, ce qui n’est pas garanti pour le moment.

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