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Le parc éolien flottant au large de Groix et de Belle Île en Mer reste un sujet de discorde

Le gouvernement, en donnant son feu vert au projet d’implantation d’un parc éolien flottant au sud de la Bretagne de 250 mégawatts, il était grand temps, selon une décision parue au Journal officiel le 21 mai, cherche à combler son retard pris sur les pays voisins, alors que l’éolien en mer produit, contrairement à l’éolien sur terre, tout le temps de l’électricité, car le vent en mer, ne faiblit pas.

La procédure de mise en concurrence lancée en 2021 pour l’attribution d’un projet d’éoliennes en mer flottant est poursuivie, peut-on lire dans cette décision, signée par la ministre de la transition énergétique, sans être bloqué par des opposants.

Un débat public sur le sujet a conduit à la distribution du dossier d’information à 110 000 foyers et l’organisation de vingt rencontres avec près de 1 800 participants, selon la décision de la ministre qui estime que le débat public a atteint son objectif d’information et de mobilisation.

Pendant cinq mois, du 20 juillet au 21 décembre 2020, citoyens, associations et usagers ont été appelés à se prononcer sur le premier parc éolien flottant à grande échelle.

Le débat public a mis à jour les divisions entre pêcheurs, industriels et riverains sur la localisation du futur champ offshore, qui n’ont pas les mêmes intérêts à défendre.

Dans ses conclusions publiées en février, la Commission nationale du débat public a noté que le débat s’était révélé beaucoup moins consensuel qu’annoncé par les maîtres de l’ouvrage, l’État et Réseau de transport d’électricité, RTE, témoignant d’une conflictualité latente, comme s’il en avait pu être autrement.

La superficie de la zone retenue, de 130 km2 sera progressivement réduite au cours de la procédure de mise en concurrence en tenant compte des résultats des études techniques et environnementales qui vont être menées par les maîtres d’œuvre, tout peut encore être remis en cause.

Une seconde procédure de mise en concurrence a vocation à être lancée pour un second projet d’éolien en mer flottant d’une puissance maximale d’environ 500 mégawatts, dit-on au ministère.

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