À quoi ressembleront les collaborateurs, les modèles de travail et l’environnement professionnel en 2035 ? Et comment la technologie les façonnera-t-elle ? Pour le savoir, Citrix® a collaboré avec le cabinet de conseil en futurologie Oxford Analytica et le cabinet d’études Coleman Parkes pour interroger plus de 500 dirigeants et 1 000 employés de grandes et moyennes entreprises aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France et aux Pays-Bas sur les stratégies et modèles de travail d’aujourd’hui et de demain. En voici les principaux enseignements :
Les robots ne remplaceront pas les humains… mais ils nous feront gagner en intelligence et en efficacité. Plus de trois quarts des personnes interrogées (77 %) estiment que dans 15 ans, l’intelligence artificielle (IA) accélérera de manière significative les processus décisionnels et la productivité des collaborateurs.
Le travail sera plus flexible… de nouveaux modèles seront rendus possibles par une technologie permettant à tous les collaborateurs d’accéder aux outils et aux informations nécessaires au travail, partout dans le monde.
- 67 % des professionnels (dirigeants comme collaborateurs) pensent que le modèle de type « plateforme », qui crée de la valeur en facilitant les échanges entre les groupes et les individus à l’aide de la technologie numérique, sera prédominant dans le monde du travail de demain.
- 60 % des salariés pensent que les emplois à durée indéterminée deviendront rares d’ici 2035.
- 80 % des dirigeants pensent que les plateformes technologiques offriront un accès immédiat à des travailleurs indépendants hautement spécialisés qui seront indispensables à l’évolution des entreprises et à leur adaptation aux changements rapides des besoins des consommateurs.
- 39 % des dirigeants pensent qu’en 2035, la plupart des spécialistes aux compétences les plus recherchées seront des profils indépendants.
Le leadership se dotera d’un nouveau visage : selon plus de la moitié des personnes interrogées (57 %), l’IA interviendra dans la plupart des décisions professionnelles et pourrait même restreindre le besoin en cadres dirigeants.
- 75 % des répondants pensent que la plupart des entreprises se doteront d’un département central dédié à l’IA qui supervisera tous les aspects de leur activité.
- 69 % estiment que les PDG travailleront en partenariat homme-machine avec un « Chief of Artificial Intelligence » (Responsable de l’intelligence artificielle).
La productivité décollera : pleinement intégrée aux activités humaines, la technologie permettra des bonds graduels de la productivité à mesure que les solutions intelligentes optimiseront les performances humaines. Des anges gardiens IA («AI-ngels ») exploiteront les données personnelles et professionnelles pour aider les collaborateurs à hiérarchiser leurs tâches et à organiser leur temps tout en veillant à leur bien-être mental et physique. Ces super-assistants pourront, par exemple, planifier des réunions à l’heure jugée la plus efficace en se basant sur différents facteurs : niveau de glycémie des participants, évolution de l’humeur au fil de la journée… Et au cours de ces réunions, ils suivront le niveau de concentration et les attitudes des participants pour procéder aux ajustements nécessaires et obtenir des résultats optimaux.
Parmi les professionnels interrogés, plus de la moitié (51 %) déclarent que la technologie multipliera au moins par deux la productivité d’ici 2035. Ils estiment que les solutions suivantes se démocratiseront :
- IA anticipant et réalisant des tâches en fonction des habitudes et des préférences
- IA envoyant des encouragements, apportant de la motivation aux collaborateurs
- IA faisant office d’assistant personnel
- IA surveillant le bien-être mental et physique des collaborateurs
- vêtements connectés permettant une interaction avec les systèmes
- lunettes de réalité augmentée
- neuro-technologies permettant de contrôler des appareils
- exosquelettes améliorant les tâches reposant sur les performances physiques
L’engagement des collaborateurs progressera : les tâches chronophages et rébarbatives étant effectuées par la technologie et l’IA, les collaborateurs pourront davantage se concentrer sur la partie stratégique de leur travail. Cela devrait accroître leur motivation et leur engagement vis-à-vis de l’entreprise.
- 83 % des professionnels estiment que d’ici 2035, la technologie aura automatisé les tâches à faible valeur ajoutée, libérant les collaborateurs qui pourront se consacrer au travail qu’ils souhaitent faire (et pour lesquels ils sont rémunérés).
- 79 % estiment que cette automatisation jouera un rôle essentiel dans la montée en compétences des humains et qu’elle donnera lieu à de nouvelles opportunités de développement personnel et d’évolution de carrière.
L’innovation et la croissance monteront en flèche : les entreprises investiront davantage dans la technologie et l’IA que dans le capital humain, ce qui ouvrira la voie à un niveau d’innovation inédit et à de nouvelles sources de revenus tout en pérennisant la croissance, en particulier dans les petites entreprises.
- 90 % des dirigeants sont convaincus qu’en 2035, les investissements dans la technologie IA constitueront leur premier facteur de croissance.
- 72 % des personnes interrogées pensent que d’ici 2030, l’IA générera plus de revenus dans les entreprises que les humains.
- 63 % des professionnels interrogés pensent que la technologie avantagera les petites entreprises, leur redistribuant de la puissance et de l’influence.
Et les Français dans tout ça ?
Les répondants français de l’étude croient particulièrement en l’apport de la technologie pour donner un avantage concurrentiel aux entreprises :
Plus de 8 français sur 10 (81 %) pensent que l’investissement dans l’IA sera le plus grand facteur de croissance en 2035, contre 75% en moyenne dans le reste des pays interrogés.
78 % croient que les interfaces technologiques permettront d’améliorer la productivité et la performance des humains et qu’elles seront de plus en plus utilisées pour suivre leurs habitudes de travail au plus près de leurs besoins, contre 72% tous pays confondus.
Ils se montrent en revanche plus sceptiques quant à la capacité de l’IA à diriger les entreprises :
Seuls 29 % des dirigeants français pensent que l’IA serait capable de prendre la plupart des décisions stratégiques d’une entreprise d’ici 2035, réduisant indirectement le nombre de dirigeants, contre 55% des dirigeants sur tous les pays sondés.
Autre spécificité française, les dirigeants ont une opinion très différente des collaborateurs concernant cette question : les 29% de dirigeants s’opposent à 68% des employés français, qui sont bien plus enclins à imaginer une IA remplacer leurs « Senior Managers ». Au niveau monde, une telle dichotomie n’existe pas entre ces deux types de répondants.
Les Français croient davantage que leurs voisins en une chute de l’emploi à durée indéterminée : 56% pensent que ce type de contrat professionnel deviendra rare en 2035, contre 47% en moyenne dans tous les pays.
« La pandémie de COVID-19 a forcé les entreprises à se réinventer. Au cours des 15 prochaines années, elles devront faire face à plus de défis et de changements que jamais, explique Karine Calvet, Directrice générale de Citrix France. Cette étude montre que « bouleversement rapide » rime aussi avec « opportunités ». Les entreprises qui en ont le plus conscience tirent déjà les enseignements de cette crise pour commencer à penser et planifier le « travail de demain ». Il ne s’agit donc pas de revenir au « monde d’avant », mais d’adopter de nouveaux modèles de travail et de nouvelles ressources humaines pour se propulser dans celui d’après. »
« La technologie va s’inviter de façon croissante dans nos vies, aussi bien privées que professionnelles, pour nous faire gagner du temps et nous permettre de consacrer notre énergie à des actions vraiment utiles, stimulantes et importantes. Elle ne doit en aucun cas faire perdre de vue le facteur humain et social du travail : le bien-être, la créativité et l’engagement des collaborateurs restent le meilleur atout des entreprises, et la technologie ne devrait être conçue que pour accroître ces 3 facteurs », ajoute-t-elle.
À propos de l’étude
Menée avec l’aide de Citrix par le cabinet de conseil Oxford Analytica et l’agence Man Bites Dog en collaboration avec un conseil consultatif constitué de représentants du monde universitaire, de think tanks et de conseils multinationaux ainsi que de grands spécialistes de l’avenir du travail, l’étude préliminaire s’est penchée sur les visions alternatives de l’avenir du travail en 2035 et sur l’évolution de la relation entre l’humain et la technologie.
Au cours de la seconde phase, des enquêtes d’opinion indépendantes ont été conduites auprès de dirigeants et de collaborateurs afin d’explorer ces visions. En 2019 et en 2020, le cabinet d’étude Coleman Parkes s’est entretenu avec plus de 1 500 dirigeants et collaborateurs de grandes entreprises établies et d’entreprises du mid-market aux États-Unis et en Europe (Royaume-Uni, Allemagne, France et Pays-Bas) des secteurs suivants : services financiers, santé et sciences de la vie, télécommunications, médias et technologie, services professionnels et vente/production.
A propos de Citrix
Citrix (NASDAQ: CTXS) aspire à rendre possible un monde où les gens, les organisations et les équipements sont connectés et accessibles de façon sécurisée afin de rendre l’extraordinaire possible. Nous aidons nos clients à ré-imaginer le futur du travail en fournissant l’espace de travail numérique sécurisé le plus complet qui unifie les applications, les données et les services dont les collaborateurs ont besoin pour être productifs, et nous simplifions la capacité de l’informatique à adopter et à gérer des environnements cloud complexes. Les solutions Citrix sont utilisées par plus de 400 000 organisations, dont 99% des Fortune 100 et 98% du Fortune 500.