Si le gel et le brouillard hivernal peuvent ralentir les actions militaires, notamment celle de la mobilité des engins lourds, qui est la même des deux côtés, les soldats Ukrainiens semblent mieux équipés contre le froid que les Russes, en ayant reçu des équipements pour faire face au froid, des Etats membres de l’OTAN, à l’inverse, de nombreux témoignages publiés sur les réseaux sociaux font état de conscrits Russes mobilisés sans aucun équipement adéquat, qu’ils sont incités à se procurer par leurs propres moyens, en sachant qu’un soldat est en danger de mort si, à partir de -15°C, s’il n’est pas équipé contre le froid et s’il n’est pas nourri correctement, or la température en Ukraine peut descendre à -20°C, voire à -30°, dans régions les plus continentales.
Les besoins énergétiques des soldats sont décuplés durant l’hiver, or les soldats Russes savent qu’ils ne pourront pas compter sur le soutien de la population locale pour les nourrir, à l’inverse de leurs adversaires Ukrainiens, ce qui fait que l’armée Russe semble être la plus vulnérable des deux à l’approche de l’hiver, selon une analyse des chercheurs au centre naval d’Arlington, publiée le 3 novembre sur Twitter.
Cependant, il ne faut pas sous-estimer la capacité Russe à résister au froid, ils ont l’habitude des hivers rudes, leur matériel militaire est adapté à ce type de temps, avance une source militaire française, forte des exemples historiques de la retraite de Russie de l’armée de Napoléon.