L’Atelier déménage & s’agrandit pour mieux accompagner les Franciliens touchés par le cancer

Dès son annonce, le cancer change soudainement ce que l’on croyait acquis : la relation à son propre corps, l’échange avec les autres, la place que l’on occupe dans la société. Devant ce constat et dans un contexte d’augmentation des besoins L’Atelier (anciennement Centre Ressource- Paris) déménage et s’agrandit au 17 rue Notre-Dame-des-Champs, dans le 6e arrondissement de Paris.

Établissement de la Fondation Cognacq-Jay depuis sa création en 2017, ce tiers-lieu singulier en Île-de-France sera inauguré le 4 mardi février 2020, à 18 h 30, à l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre le Cancer. Ni centre médical, ni centre de remise en forme, L’Atelier est un espace d’accueil et de ressourcement pour trouver le chemin d’un Mieux Être avec, après et au-delà de la maladie.

Méditation & yoga du rire

« Le passage d’une surface de 100 m2 à 280 m2 permettra d’accueillir de nouveaux bénéficiaires et de nouvelles activités », commente Fanny Rault, directrice de L’Atelier. Ainsi, la méditation et le yoga du rire font leur entrée dans ce lieu convivial et cha- leureux, visant à rompre l’isolement lié à la maladie et soutenir les patients et leurs familles à travers un accompagnement pluridisciplinaire.

« L’Atelier a accueilli plus de 500 bénéficiaires en 2019 et prévoit d’ouvrir ses portes à 900 personnes en 2020. Il sera en mesure d’asseoir plus confortablement ce qui existe déjà autour de l’accueil et du mieux-être (plus de 40 ateliers hebdomadaires parmi lesquels le yoga, le sport adapté, l’autohypnose…) tout en développant le programme d’accompagnement vers la reprise d’activité professionnelle. Nous avons aussi le pro- jet de monter un programme d’éducation thérapeutique pour permettre aux personnes d’améliorer leur qualité de vie par l’acquisition de connaissances et de compétences autour de leur maladie », ajoute Fanny Rault.

45 bénévoles & beaucoup de générosité

L’Atelier tient avant tout à être accessible à tous, quel que ce soit le type et le stade de cancer. La participation aux ateliers est proposée à 30€ par mois mais reste librement consentie par les participants, pour que l’aspect financier ne devienne jamais un frein. Animé aujourd’hui par une équipe de 45 bénévoles, L’Atelier a donc besoin au jour le jour de la générosité des particuliers et du soutien de mécènes pour fonctionner.

Un lieu intégré dans un parcours de soin & d’accompagnement en cancérologie

« À l’heure où un homme sur 2 et une femme sur 3 se verra diagnostiquer un cancer avant 85 ans, L’Atelier est né du fait que la réponse médicale reste partielle car essentiellement centrée sur la maladie. Or, de nombreuses études soulignent l’incidence de l’accompagne- ment psychologique, de la reprise de l’activité physique et de la pratique d’activités artis- tiques, sur le pronostic de guérison. », ajoute Fanny Rault (Notamment pour les cancers dits à pronostics intermédiaires, c’est-à-dire ceux dont les taux de survie à 5 ans sont compris entre 20 et 80%.)

Les activités de L’Atelier complètent donc celles des établissements médicaux franciliens à commencer par ceux de la Fondation Cognacq-Jay qui compte aujourd’hui 4 hôpitaux. « La Fondation Cognacq-Jay saisit toutes les occasions de renforcer encore son engagement en faveur de la cancérologie, ce qui en fait l’un des très rares acteurs d’Île-de-France capable d’intégrer l’ensemble des services de soin et d’accompagnement en cancérologie, du dia- gnostic à l’après-cancer, avec l’ensemble des capacités thérapeutiques existantes », conclut Georges Renand, Président de la Fondation Cognacq-Jay.

L’Atelier accueille une exposition de photographies de Caroline Perrier du 4 février au 4 mars

Caroline Perrier, photographe, a mis en images les parcours de femmes atteintes par le cancer à L’Atelier. Ses photographies seront exposées du 4 février au 4 mars dans les nouveaux locaux de L’Atelier, 17 rue Notre-Dame-des-Champs, Paris 6e.

La Fondation Cognacq-Jay : 100 ans de solidarité sociale

La Fondation Cognacq-Jay, reconnue d’utilité publique depuis 1916, a pour vocation de créer, de maintenir et de développer des actions de solidarité sociale. Aujourd’hui, ce sont 2000 salariés dans une douzaine d’établissements en Île-de-France, en Haute-Savoie et dans le Var qui interviennent auprès de publics en difficulté à tous les âges de la vie, à tra- vers des soins hospitaliers, des prises en charge médico-sociales, des actions de protection de l’enfance et de l’enseignement.

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