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L’Allemagne, l’Espagne et la France se sont mis d’accord pour la construction d’un avion de combat européen

Ce système de combat aérien futur le SCAF doit remplacer à l’horizon 2040 leurs avions de combat vieillissants actuels, le Rafale et Eurofighter.

Les trois pays viennent d’annoncer avoir trouvé un accord pour lancer les contrats d’études du système de combat aérien du futur, à l’issue d’âpres négociations et de rivalités industrielles.

Les discussions menées au cours des derniers mois ont permis d’aboutir à un accord équilibré entre les trois partenaires pour la prochaine étape de la phase démonstration du programme selon une déclaration commune des ministres des armées des trois pays.

Ces études, dites de phase 1B portent sur environ 3,5 milliards d’euros d’ici à 2024 et sont réparties et financées à parts égales entre les trois pays, selon le cabinet de Florence Parly.

Une étude phase 2 prévoit ensuite pour 2027 la réalisation d’un démonstrateur en vol, sorte de preprototype destiné à prouver la fiabilité des technologies retenues, la réalisation de ce démonstrateur était à l’origine prévue pour 2026.

Lancé en 2017 par la France et l’Allemagne, rejoint par l’Espagne, le SCAF doit remplacer à l’horizon 2040 leurs avions de combat actuels, plus qu’un avion de combat de nouvelle génération, NGF, le programme est un système de système qui s’articule autour de l’avion avec des drones accompagnateurs, le tout connecté, par un cloud de combat, avec les autres moyens militaires engagés dans une opération.

Un accord entre les parties était impératif pour sécuriser l’avenir du programme pour les prochaines années et espérer obtenir l’aval du Bundestag qui doit donner son accord pour le financement de la quote-part allemande, avant de cesser ses travaux à la fin de juin, à l’approche des élections législatives.

Les arrangements étatiques correspondants sont désormais prêts à suivre les processus administratifs nationaux en vue d’une validation, précisent les trois ministres.

Les contrats avec les industriels du secteur aérien devraient ensuite pouvoir être passés, à la fin de l’été, espère-t-on, au cabinet de Florence Parly.

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