L’AIEA après avoir terminé son inspection de la centrale nucléaire de Zaporijia laisse deux inspecteurs sur place

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique l’AIEA, qui a participé personnellement à cette inspection a déclaré « que l’intégrité physique de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les Russes a été violée, par la seule présence des forces militaires, tant qu’ils ne se mêlent, pas au fonctionnement des installations, leur présence peut être gênante, sans présenter de danger particulier ».

Le danger vient des actions de guerre déclenchée par l’armée ukrainienne pour en chasser l’envahisseur, des centrales de ce type ont été construites pour faire face à des incidents nucléaires, des phénomènes naturels, voire la chute d’un avion mais pour se trouver dans un champ de bataille, une hypothèse non envisagée.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui est à la manœuvre, a regretté que l’AIEA, comme si elle en avait le pouvoir, n’ait pas exigé une démilitarisation de la zone, autrement dit, que l’armée Russe, s’en retire, alors qu’un tir mal placé, avec les armes modernes, fournis par l’OTAN peur déclencher une catastrophe, dont il serait responsable, comme ceux qui les lui ont fournis.

L’inspection de l’AIEA ne pouvait pas avoir d’autre but que d’attirer l’attention de tous ceux qui sont impliqués dans cette guerre sur les dangers d’une action militaire autour des centrales nucléaires, en sachant qu’il n’y a pas que celle de Zaporijia en Ukraine.

Dans son message vidéo quotidien, le président Ukrainien a estimé que la mission de l’AIEA n’allait pas assez loin, appelant notamment l’agence à obtenir la démilitarisation de la zone de la centrale, pour lui, c’était la clé, le point de sécurité, c’est ce qu’il avait demandé au directeur général l’AIEA, lors d’un entretien à Kiev, qui finira par regretter de s’y être rendu.

Par contre, à Kiev, le directeur du Comité international de la Croix Rouge, dans son rôle, a appelé à l’arrêt de toutes les opérations militaires autour de la centrale, prévenant qu’une attaque de la centrale serait catastrophique, il est grand temps d’arrêter de jouer avec le feu et de prendre plutôt des mesures concrètes pour protéger ce site, cela s’adresse aux deux parties, un nuage de poussières nucléaires, comme celui de Tchernobyl, peut se poser partout dans le monde, poussé par le vent.

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