La situation des hyper-milliardaires est-elle à envier ?

Il y a un article mis en avant sur les réseaux, ce matin, de l’Express sous le titre « Créations d’emplois : les empires utiles des milliardaires ». Ces empires sont créateurs d’emplois, nul doute. Captent-ils trop de dividendes au détriment des salariés, ce n’est pas mon propos ce matin.

Je veux me tourner vers les humains multimilliardaires, l’article est illustré par une photo du plus riche … Bernard Arnault.

Il est à la tête d’un empire … et alors !

Bien entendu, la pauvreté c’est terrible, ces familles forcées de s’endetter pour manger, d’aller aux restos du cœur, ou dans des pays pauvres qui meurt (littéralement) de faim. Mais entre les multimilliardaires et les plus pauvres, il y a une situation intermédiaire où les gens vivent plus ou moins confortablement, mais sans problème de fin de mois.

Sur le plan social, cette situation intermédiaire est préférable à celle de Bernard Arnauld ou autres multimilliardaires. Ce sont des gens libres de leurs mouvements, de leur vie, de leurs relations.

Un multimilliardaire est toujours forcé d’être protégé, il ne peut pas se balader tranquillement, il y a toujours une prise de risques. Quant au gens qui l’approchent, s’intéressent-t-ils à l’humain ou à sa puissance ?

Comment un multimilliardaire peut-il se faire de nouveaux copines/copains … impossible.

Et puis, il y a la vie elle-même … l’argent ne peut pas tout.

Bernard Arnauld a 73 ans, ce n’est plus très jeune. Il doit commencer à avoir les problèmes de son âge. Et là l’argent ne peut rien.

Un multimilliardaire peut mettre des milliards sur la table, mais il ne peut acheter ni la santé, ni la jeunesse et encore moins éviter la mort, ni pour lui, ni pour ses proches.

La fortune de ces gens-là est peut-être (je n’en sais rien) mal partagé, mais je n’envie pas un instant leur vie.

Je veux pouvoir sortir, vivre, faire ce que je veux sans avoir besoin d’un garde du corps.

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