J’ajoute à cela, la température trop élevée des fleuves sur les bords desquels ont été construites des centrales nucléaires, qui y déversent leurs eaux de refroidissement, notamment dans le Rhône et la Garonne, ce qui oblige EDF à réduire leur production, à cause de la chaleur, car les centrales qui doivent pomper leur eau de refroidissement sont soumises à des limites réglementaires de températures de rejet au moment de la restitution de l’eau dans le fleuve, les centrales concernées ne sont pas à l’arrêt, mais leur production est limitée à l’extrême, dans le respect des dispositions réglementaires les concernant, sauf à obtenir une dérogation temporaire en cas de situation climatique exceptionnelle, par l’Autorité de sûreté nucléaire, l’ASN.
EDF en faisant le point de la situation, a relativisé les pertes de production de ce fait, qui ont représenté en moyenne 0,3% de la production annuelle du parc nucléaire, mais cette année les baisses de production sont intervenues à des dates plus tôt que d’habitudes, dès le mois de mai, particulièrement chaud, cela reste encore limité, bien que supérieur à ce qui est généralement constaté à cette époque de l’année.
Par ailleurs, le surcroît de sécheresse, par rapport à une année normale, affecte aussi la production des barrages dont les stocks d’eau sont en baisse, les centrales thermiques sont aussi concernées par les rejets d’eau de refroidissement, ce qui les oblige à réduire leur capacitive de production.
Il reste à EDF d’accélérer la remise en service d’un maximum de réacteurs parmi ceux qui sont arrêtés., pour sortir de cette mauvaise passe.