La mort dans l’âme

Il est mort, dans un bel âge : 95 ans.

Et, si des malandrins voulaient en profiter pour enterrer également la loi sur l’abolition de la peine de mort, ce serait cause vaine.

Qu’ils s’épuisent : cette abolition est inscrite dans la Constitution de notre belle nation.

A moins que la France devienne folle, cette noble et belle loi restera à jamais comme inscrite au profit de feu Maître Badinter.

Mais, il avait mené d’autres combats, toujours axés sur les droits de l’Homme en toile de fond.

C’est décidément une manie chez les hors-sol de ce monde d’entre-soi.

Déjà, la déjà ancienne ministres de l’éducation nationale, mal éduquée, était payé, rubis sur l’ongle, plus de 200 000€/an alors qu’elle tenait haut la main les clés d’une fédération nationale sportive, que tout le monde apprend que l’inestimable président du comité olympique français se paye de la même manière.

Mais, lui, semblait être averti, puisque ses émoluments étaient sous le couvert de notes de frais d’une structure créée pour la cause.

Tant pis pour les textes en vigueur affirmant qu’un Président d’association loi 1901 ne pouvait recevoir environ plus de 10 000€/mois ; mais, peut-être que tout est dans « environ ».

Le tout jeune 1er ministre pense que c’est dans les vieux pots que l’on fait de la bonne soupe.

Aussi, est-il allé (re)chercher une vieille de recette que sans doute sa mère a essuyée.

Mais, l’écoute-t-il ? La vieille idée de laisser les meilleurs entre eux et reléguer les mauvais dans une classe bourrée de radiateurs n’a jamais donné de bons résultats sauf à constater que les meilleurs le restent sans s’obliger à aller mieux.

Tandis que les autres n’évitent plus la chute abyssal.

Sauf si l’on revenait à la vieille recette vécue par sa grand-mère qui constatait que l’instit, le prof s’intéressait plus à leur élèves car ils en avaient le temps…et l’envie.

Quitter la version mobile