Il a dit « Je ne peux pas d’abord ignorer la forte abstention qui nous oblige à redonner davantage de sens à nos actions collectives, de lisibilité aux grands rendez-vous démocratiques, en guise d’introduction, je ne peux pas davantage ignorer les fractures, les divisions profondes qui traversent notre pays et se reflètent dans la composition de la nouvelle assemblée » sans en évoquer les causes.
Il a ensuite parlé des entrevues qu’il avait eues avec les différents chefs de file des partis politiques en disant « que la plupart des dirigeants que j’ai reçus ont exclu l’hypothèse d’un gouvernement d’unité nationale, laquelle à mes yeux n’est pas justifiée », cependant, il croit qu’il est possible, dans le moment crucial que nous vivons, de trouver une majorité plus large et plus claire pour agir, en ajoutant son souhait que « ce dépassement politique se poursuive avec clarté et responsabilité ».
Il a dit aussi « Notre pays plus que jamais a besoin de réformes ambitieuses pour continuer de créer des richesses et innover davantage » en précisant qu’il veut mettre en place des mesures d’urgence pour répondre aux besoins du quotidien, mais rien sur le sort du gouvernement qui a donné sa démission, qu’il n’a pas accepté.
En conclusion, il a demandé aux différentes formations de l’Assemblée nationale « de clarifier dans les prochains jours la part de responsabilité et de coopération qu’elles sont prêtes à prendre » si non, la stabilité politique instituée par le Général de Gaulle, celle de la 5ème République, aura vécu.