Ils voudraient le faire rentrer

Jean-Claude Barousse

C’est sa première sortie.

Hors son bunker habituel, il a voulu faire constater aux occidentaux, ce qu’était la vie des gens de son pays.

Ou plutôt ce qu’aurait pu être puisqu’il n’y a plus personne pour faire la bombe.

Et les discothèques sont toutes fermées par forcément la faute de la Covid.

Un autre virus soviétique s’est infiltré et par dans les circuits électroniques.

Il n’ira plus danser avec sa belle.

Et, malgré ses recherches, il ne la retrouvera pas.

Pourtant, les braves envahisseurs avaient pris bien soin de draper les gens qui voulaient dormir.

N’ont-ils pas fait vérifier que l’une d’elle dans ses rêves les plus fous avait bougé d’une manière de dire « laissez-moi me reposer où je veux ».

Et pourtant, ils ont été préventifs.

Afin que personne ne se perde dans ces rues d’une ville bien connue des gens concernés, ils avaient ficelé les mains derrière le dos pour mieux pouvoir les reconnaître.

Pendant, ce temps, en France, c’est de la folie, certains candidats préconisent des allocations familiales sans condition de ressources, mais parfois, pourvu que les parents soient français.

L’un baisse les impôts pour les très plus riches, baisse les allocations pour les plus pauvres et les autres désirent poursuivre en favorisant encore plus les mêmes.

Les journalistes sont incorrigibles.

Eux qui prêchent tant la liberté de dire pour eux, n’ont pas les mêmes manières pour les autres.

Ceux-ci doivent être à leurs bottes, le doigt sur la couture, prêts à parer pour leur grand show scénarisé.

Est-ce parce qu’il est « le troisième homme (re)venu faire le coup de Trafalgar, comme auparavant ? Est-ce pour cela qu’il fait tant peur au pouvoir en place ? Mais, jamais les journalistes ne lui épargne tant de hargne au premier des insoumis.

Et je t’en pose des questions sur ton passé que ton temps de parole est (dé)passé pour raconter ton futur si tu es élu.

On verra bien.

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