Lui il fait le service minimum pour durer.
Alors va les aumônes qui n’auront que courte durée.
Les autres ne savent pas s’organiser.
Car personne ne veut être le dindon de la farce.
Personne ne veut être le porte-parole de l’autre d’en face.
Tout le monde reprend le même thème.
Mais, chacun veut que ce soit direction son propre chemin.
Surtout sa promotion personnelle pour faire voir plus tard que l’on peut faire bonne carrière.
En attendant, le peuple, celui qui usine au chagrin, n’a pas voix au chapitre.
Et s’il lui prend l’audace de le faire à sa manière.
Ce n’est pas bien.
Alors on lui reprend la main.
Une pour le ramer au bercail.
L’autre pour lui voler sa voix.
Voilà ce qu’ils veulent, ces gens-là, rendre aphone le peuple pour mieux s’écharper dans un hémicycle où personne ne veut s’échapper.
Et c’est reparti.
Pourquoi s’en priver puisque le mauvais coup porté aux salariés ne se verra que plus tard ? C’est d’ailleurs la position de l’extrême droite qui fait semblant de s’intéresser aux salariés de base en se précipitant pour voter avec le reste de la droite gouvernementale et non gouvernementale une loi avantageant les patrons.
Ainsi, la fameuse prime portant le patronyme du réélu, va-t-elle poursuivre la déconstruction de la protection salariale.
De 2 000 elle est en plus portée à 6 000€ de quoi satisfaire un besoin immédiat de plus dans la poche de chacun des classes de base.
Comme cela, celui qui donnera n’aura plus à augmenter ses salariés.
Et son bénéfice à lui, ainsi qu’au salarié, sera l’exonération des charges sociales appauvrissant des caisses d’entre-aide nationale qui n’en peuvent déjà plus.
Si elles sont trop débitrices, il suffira de les supprimer.
