Il y a majorité et majorité

La majorité des patrons en restauration et hôtellerie ne décolèrent pas.

Pas moyen de trouver des saisonniers français acceptant des conditions de travail esclavagistes pour un salaire de mendiant.

Peut-être devraient-ils dirigés leur regard vers les urgentistes qui tout bien calculés acceptent de bosser 68h/semaine pour 6,25€/h, nuits et week-ends compris.

Mais non, ces patrons de petite et grande restauration à dormir debout ne veulent pas prendre le risque d’être obligés d’augmenter les aumônes de ceux qui viennent au larbin comme ils l’entendent.

Alors, prenant copie sur le programme de l’extrême, ils envisagent, la main sur le cœur, c’est leur différence, d’embaucher leurs besoins de saisonniers à l’étranger.

Ils ont déjà signé un accord avec un pays de l’Afrique blanche.

Avec un peu d’excès de zèle, ils arriveront même à rogner sur les salaires ; pour les charges n’en parlons pas.

Ils ont réussi eux qui avaient échoué à ne faire fonctionner leurs établissements qu’avec des sorties de cours qu’ils payaient misère encore plus puisqu’il ne s’agissait pas d’apprentissage mais uniquement de stages pour apprendre leurs mesures.

Soyons honnête, les bons sachants, les connaisseurs de la vie sociale, du peuple, criaient au loup en 1981 pour avertir que les chars rouges allaient déferler sur Paris ; pire que la peste brune.

C’est sans doute pour cela que petit à petit les gens de droite s’en sont allés vers cet univers hasardeux.

En 2007, hourra, la gauche était à bas, plus personne au balcon.

Les éléphants mourants avaient rejoints la droite du Président encore élu.

Désormais, il n’y aurait plus combat qu’entre la droite, la droite extrême et l’extrême droite.

Il fallait bien faire dissociation de pensée commune pour laisser croire au match possible.

Et, patatras, un trublion, lui de la gauche, réussit le coup de force de réunir pratiquement toutes les forces de gauche.

Ceux qui avaient intérêt d’y croire encore.

Alors les mêmes biens pensants disent qu’il n’y a pas eu de victoire au 1er tour des législatives.

Ah bon ? Attendons le deuxième…

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