Hydroma SA : la prochaine révolution énergétique se poursuit au Mali

Au Mali, Hydroma SA poursuit sa révolution énergétique entamée au début des années 2010. En juillet 2019, la société d’Aliou Diallo a achevé la première étape d’exploration de l’hydrogène naturel, marquée par la découverte de 22 puits positifs et l’exploitation d’une unité pilote à Bourakébougou. Depuis, elle s’est lancée dans la seconde phase du projet : produire de l’électricité verte à grande échelle.

L’aventure continue pour Aliou Diallo. Après une première phase couronnée de succès, sa société d’exploration de l’hydrogène naturel, Hydroma SA, a lancé la seconde étape de son projet, censé aboutir à l’indépendance énergétique du Mali. Pour relever ce pari, Hydroma SA peut s’appuyer sur son expertise et sur les partenariats et soutiens public comme du privé.

En huit ans d’exploration, les ingénieurs d’Hydroma SA ont pu identifier 22 puits positifs sur une superficie de 1264 km², à l’intérieur de ce bloc 25 que la société détient à 100%. L’un de ses puits est en exploitation depuis 2012, par le biais d’une unité pilote. Installée près du village de Bourakébougou (situé à 60 kilomètres de Bamako), cette installation produit de l’électricité verte, à partir de l’hydrogène naturel et ce sans émissions de CO2. L’énergie produite est fournie gratuitement à la population locale, qui voit son village se moderniser.

Aliou Diallo en quête de partenariats en Europe

Désormais, les femmes n’ont plus besoin de torches pour cuisiner, les adultes de feux de bois pour les réunions nocturnes ou les enfants de lampe pour étudier la nuit. Aussi, certaines activités économiques ont émergé pour le bonheur des jeunes de Bourakébougou.

A présent, Hydroma SA souhaite que tout le Mali profite de sa révolution énergétique. C’est pourquoi, elle a récemment lancé l’exploitation industrielle de l’hydrogène naturel. Mais pour réussir cette seconde phase, il faut des partenariats et surtout des moyens financiers conséquents.

Le PDG de l’entreprise Aliou Diallo a donc dû céder ses parts (55%) dans la société minière malienne Wassol’Or afin d’injecter suffisamment de fonds dans Hydroma SA. Actuellement, il mène une offensive en Europe, notamment en Allemagne pour nouer de judicieux partenariats dans ce pays très intéressé par l’hydrogène vert.

« Qui parle de production d’énergie, parle de développement économique du pays »

Au Mali, Hydroma SA peut compter sur la bonne volonté du gouvernement, qui a d’ailleurs énormément à gagner dans ce projet. Conscient de cela, Bamako a dépêché en juillet 2019, sur le site de Bourakébougou, sa ministre des mines et du pétrole, Lelenta Hawa Baba pour constater le miracle en cours. Cette révolution qui fait du Mali une pionnière des énergies vertes dans le monde. Madame la Ministre a déclaré que « C’est un projet qu’on doit soutenir et encourager car qui parle de production d’énergie, parle de développement économique du pays ».

Effectivement, la production d’une électricité verte à grande échelle servira à alimenter tous les foyers maliens. Elle participera surtout à l’industrialisation du Mali et permettra la construction de la première voie ferrée de trains électrique et à hydrogène d’Afrique.

Notons qu’après le Mali, où les recherches continuent, Hydroma SA a lancé des prospections au Canada et en Australie pour la découverte de puits d’hydrogène.

Quitter la version mobile