De toutes façons, ce pied de nez en forme de proverbe tiré dans toutes bonnes tavernes n’est ni rouillé, ni mort.
L’on constate bien que plus le peuple est contre, moins on lui demande son avis éclairé.
Il y a même de soi-disant opposants bien ou mal pensants qui osent mettre en avant le référendum qui lui, comme chacun sait n’est pas une élection même s’il fait appel aux votes dans les mêmes conditions.
Cela me fait penser à un prof de pensée lors de mes études de bon à rien en marketing.
Il prouvait par A+B que le résultat C était conclu d’avance selon la nature de la question posée.
Tenez par exemple.
Si l’on demande à un salarié s’il est pour ou contre la suppression de toutes taxes sociales.
L’on peut penser trouver une majorité au « OUI » tant il y aura beaucoup de personnes ravies de toucher 15 à 23 % de plus mensuellement.
Par contre si la même question est posée en affirmant qu’alors les droits à la Sécurité Sociale, à la retraite, au chômage et patati et patata, l’on arriverait à un mot qui rimerait bien avec le proverbe dont il est question plus haut.
Bien entendu, d’autres me diront que les politiques, surtout ceux qui sont en pouvoir, n’ont pas utiliser cet astuce puisqu’ils ont prouvé, il y a quelques temps déjà, que même si les votants votent Non, ils trouveront à dire que c’est nul.
Plus sérieusement, savez-vous que je n’ai pas été consulté sur le choix des nominations ministérielles ? Et n’allez pas me sortir le fausse excuse du « tu es anonyme ».
Car, franchement qui connaissaient ceux nommés précédemment ?
