Il consiste à faire travailler gratuitement des individus dans une promesse future de possibilité de contrat réel.
L’on savait les services de marketing et avant eux ceux de l’architecture, friands de la matière d’idées à bon compte.
Seule l’agence, heureuse élue, emportait le jackpot.
Les autres n’avaient que leurs pour pleurer sur leur investissements tant financiers que professionnel et moral.
Mais cela est vrai pour certains avocats payés aux résultats.
Et s’étend de plus en plus dans une compétition acharnée où tous les coups sont permis et les morts figurés légion.
Il en est ainsi des équipes de chercheurs qui doivent trouver avant de toucher les indispensables subsides nécessaires à la poursuite de leurs travaux de recherches.
Et que dire de ces maquilleurs que l’on appâte gratuitement pour les faire bosser en leur faisant espérer enfler leur carnet d’adresses ?
Et ces apprentis censés bosser quasi gratis pour apprendre un vrai métier ?
Cela est le lot du toujours plus avec le moins possible d’euros à mettre sur la table.
Plus l’on vise bas plus on est sûr d’atteindre les bas fonds, voire les oubliettes.
Et, lorsqu’un salarié se prend à se dire qu’on le prend pour un nigaud, le chef se fâche.
Telle cette journaliste qui se fait virer, car elle a osé demander un Cdi après 40 années à enfiler les Cdd pour le même patron.
Pas gênée, la première ministre passe en force pour la énième fois avec le trop fameux 49.3 pour faire passer des textes violents dans leurs moins disant sociaux.
Ayant appris de ses pairs d’ancien gouvernement qui ne se sont pas gênés avec l’excuse impropre d’être de gauche, elle n’a pas du tout l’impression de dépasser les bornes.
Mais, la gauche qu’elle représente est une vieille fille incapable de dire qu’elle est tout simplement de droite.