Faites ce qu’on vous dit

On vous avait dit « achetez votre maison ».

Aujourd’hui, si vous ne l’avez pas rénové suffisamment pour ne pas être une passoire thermique qui ne l’était pas, vous ne pourrez ni la revendre, ni la louer ; tout juste pourrez-vous encore l’occuper.

On vous avait dit « achetez du diesel ».

Aujourd’hui, vous  êtes traité de criminel.

Vous êtes bon à errer sur les routes en plein s’il ne vous prend pas l’idée d’acheter électrique.

Et encore, mais l’info vient plus vite, faut-il une batterie maxi à 60 Kw.

Au-delà, ce sont les regards de travers des écolos informés avant d’être viré comme un malpropre de votre quartier.

Et, inutile de dire que sur le marché il n’y a pas moins si l’on veut durer longtemps.

Un maire brillamment réélu, ce n’est pas la présidentielle, a rappelé qu’en vélo des trajets de 20 à 30 km ne devraient pas faire peur.

On vous avait dit.

On vous a dit.

On vous aura dit.

Ne croyez pas.

Mais dure sera votre vie.

Alors, dans ces moments mouvementés, chacun tremblera comme feuille à l’automne.

Quant va-t-elle tomber.

Quant vais-je sombrer dans l’obscurité de mon égoïsme forcené ? Certains faisaient tout pour se rattraper avant que la patrouille ne le fasse.

Ils avaient prévu l’installation solaire même si l’on ne sait pas trop l’économie réelle.

Mais, l’architecte de (sa) France en a décidé autrement.

Lui plein de pouvoirs, veut faire savoir qu’il n’a pas besoin de savoir.

Il décide un point c’est tout.

Serait-ce un déni de démocratie ? Ne déplaise au réélu qui ne veut pas tenir compte qu’il se doit de faire avec les deux groupes entrés en force au parlement par la volonté des urnes derrières lesquelles des citoyens vivant ont donné leur avis sur ce que doit être la Démocratie aujourd’hui.

Mais, comme hier, du fait d’un autre au pouvoir, il ne veut entendre et décide de sa propre majorité absolue.

Il réclame un gouvernement de confiance entre lui et la droite qui se perd dans ses rangs essaimés.

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