Le prix à payer semble élevé, il ne s’agit pas de quelques dollars par an, on entend parler de plus de 10 dollars par mois. Quel pourcentage des internautes va accepter de payer pour ce « plus » ?
Il est possible que la grande majorité des internautes soit se contente de ce qui est gratuit sur Facebook, Twitter et les autres, soit (plus probable) les abandonnent pour se tourner vers des réseaux gratuits.
Jusqu’en 2019, le slogan de Facebook était « C’est gratuit (et ça le restera toujours) », ça avait le mérite d’être clair. Il était évident que si c’était gratuit pour l’internaute, comme Facebook ne peut pas vivre « d’amour et d’eau fraîche » alors la marchandise c’est l’internaute.
Rien à dire, il faut de l’argent pour développer et faire fonctionner tous ces serveurs.
Mais payer et continuer à être la marchandise pose problème.
Pour que j’accepte (peut-être), de payer pour accéder à Facebook, il faut :
- Être dans un Facebook sans aucune publicité (lorsque je regarde un film sur Canal+ – chaine payante – il est coupé par de la publicité comme sur TF1 – chaîne gratuite).
- Que mes données personnelles et mes publications ne soient vendues à personne (que je ne sois plus la marchandise)
Le problème est que le modèle gratuit basé sur la publicité de Facebook est à bout de souffle, il y a trop de concurrents. Facebook a le mérite d’avoir dépoussiéré les vieux sites de forums du passé et au lieu de dire que c’était un système de forum moderne (ça fait ringard), Mark Zuckerberg a appelé cela « réseau social ». Rien de plus.
Faire passer Facebook en site payant ça relève du fantasme, ça serait comme faire passer TF1 en chaîne payante.
Si effectivement le Facebook gratuit a fait son temps, que Mark Zuckerberg imagine un truc totalement nouveau et cette fois si payant. Un peu comme Canal + à son lancement, une chaîne totalement différente dès quelques chaînes gratuites de l’époque.
Mark Zuckerberg ou Elon Musk font faussent route en voulant rendre payant des produits conçus pour être gratuit, basé sur la publicité et l’internaute étant la marchandise.