Incapable de s’en sortir noblement d’une histoire ancienne le mettant personnellement en cause, il décide d’entraîner avec lui et des on dit, la gente de gauche qui eût l’honneur d’exercer dans les couloirs qu’il fréquente désormais.
Sans aucune distinction, il affirme que tout le monde savait, forcément, sauf lui. Et parmi les sous-entendus criés à tue-tête, il proclame que si d’autres se sont tus pourquoi pas lui ?
Comme un gamin prit les doigts dans le pot de confiture affirmant qu’il a vu faire grand-père et que de toute façon, il préfère le chocolat en bonne vieille pâte.
Cette politique du XIX° siècle n’est plus de mise à notre ère où la transparence est mère de la bonne conscience comme la promesse de lessives lavant plus blanc que blanc en enlevant les taches invisibles à l’œil nu.
Pour des personnes qui n’ont de cesse que de vouloir protéger leurs frontières ont largement dépassé celle du politiquement correct. De toutes façons, personne n’est vraiment mort d’une bonne claque reçue au bon moment d’un geste maladroit.
Est-ce que les américains ont réussi le tour de force d’élire un potentat totalitaire ? Il sait pertinemment que les élections présidentielles ne peuvent se tenir, selon la constitution en vigueur de ce pays, mais cela l’arrange pour dire que le Président du pays visé serait un dictateur sans élection.
Mais, il est vrai que par un retournement des situations, cet homme, comme ses pareils, font fi des lois qu’ils n’ont pas mises en place eux-même.
Et, dire que c’est ce Président qui a fait la guerre équivaut à dire soit que c’est lui qui a attaqué la Russie, soit qu’il a tort de vouloir résister. Mais, il préfère s’allier à celui qui, hier, accusait justement cet homme d’être le bras armé des États Unis.