Encore là

Il est parti le mexicain basané, ohé.

On ne le reverra plus sous le ciel de Provence.

Blancs blancs sont les nuages pour le recueillir.

Mais, c’est bizarre que les journalistes déterrent un homme que l’on va enterrer.

C’est aussi un joli coup de pouce pour des ventes qui ont bien fléchi.

Peut-être est-ce un signe pour les ayants droits cherchant fortune pour payer les impôts ? Tombé sur un essai comparatif de deux autos de la même marque, je lis comme à mon habitude.

Je vais jusqu’au bout pour atteindre le final en forme de qui a gagné ? Titré en gros, c’est tel véhicule qui emporte la palme du test.

Mais peut-être est-ce à cause du faible écart constaté que le texte chargé d’expliquer pourquoi vante les mérites de l’autre ? A ce temps qui manque tant, en plus de l’originalité des écrits et sujets, de ces pigistes trop pressés de répondre à d’autres commandes.

Et pour le réceptionnaire pas question de perdre son temps à une relecture puisque, c’est bien connu, l’auteur du texte est seul responsable de son texte.

Et puis la liberté chérie de la presse vous connaissez ? Paraît que pour vivre correctement, il va falloir faire comme les gens du sud.

Repos, farniente et sieste seraient de mise pour être et rester en bonne santé, sans oublier le soleil radieux.

De sources presque sures, le gouvernement, chef en tête, n’est pas du tout d’accord.

« Qu’est-ce que tu veux faire dans la vie mon petit ? ».

« Je veux vendre des armes ».

« Mais, mon petit, ça ne fait pas rêver…».

« Oh, que si : avec tout l’argent empoché, je pourrais acheter tout ce que je veux ».

« Tout ce que tu veux ? ».

« Oui, des compagnons à volonté qu’ils soient hommes, femmes ou animaux.

J’exercerais mon pouvoir où je veux, comme je veux ».

« Mais s’il n’y a plus d’acheteur ? ».

« L’être humain est trop bête pour s’arrêter ».

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