En transe

Que les jeux continuent.

Ainsi va la litanie du 1er démissionnaire encore en place.

Il a décidé de rester sous les lampions.

Il s’enflamme même s’il a pris conscience que celle sous la montgolfière n’est qu’électrique.

Ce qui permet, au passage, de consommer moins d’énergie même si dans ce sens, les organisateurs prévoyants vont à contre-sens du gouvernement qui n’était pas encore démissionnaire.

Et de l’énergie, il en a le bougre.

Il s’enflamme tout d’abord pour les forces militaires mieux logés que les Sdf d’Île de France que l’on a envoyé paître ailleurs car l’herbe est toujours plus verte chez le voisin même en cas de canicule.

Maréchal, la revoilà avec sons sens de la critique toute en nuance.

Lui répond par une vraie présence jamais vue depuis la fin de l’occupation.

Mais de déploiement était-il bien utile ? Le bougre laisse la parole à son larbin de l’intérieur comme il se refuse à commenter les ravages extérieurs à la France qu’il juge moins important que l’enthousiasme laissant la cause à son autre ambassadeur.

Des jeux, il en faut, puisque pratiquement la moitié de la population manque de pain car le boulanger en a marre de faire crédit dès la 1ère semaine du mois commencé.

Et, attention à la pénurie avec l’accord du sable dans le désert risquent de faire fuir la diaspora algérienne, reine sur l’empire de la baguette française.

Sinon, à en croire les commentaires de tout bord, les festivités d’ouverture n’ont laissé personne indifférent.

Et, c’est à ça que l’on reconnaît le véritable art, populaire ou pas.

Mais, comme toujours, certains y vont fort dans l’allégresse.

Il y en a même qui ont conspué la présence du veau d’or qu’ils ont cru percevoir au Trocadéro.

Tant pis si la bête, une bestiale œuvre en bronze y est installée depuis 1937.

Mais, il est vrai que l’endroit était fermé au petit public.

Quitter la version mobile