Dijon métropole participe ainsi à l’un des plus importants programmes de recherche conduits sur la ville et les territoires. Au plan national, la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) rassemble près de 300 chercheurs, issus de 70 laboratoires de recherche et 50 établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Ce programme vise à croiser les savoirs scientifiques et l’expertise opérationnelle pour mieux comprendre les évolutions des territoires et les enjeux auxquels ils sont confrontés (métropolisation, transitions…). Dijon métropole entend ainsi innover en matière de recherche urbaine afin d’expérimenter de nouveaux modes d’observations et de fabrication pour une métropole durable.
Dans ce cadre, la collectivité vient de lancer la plateforme urbaine d’expérimentation (PURE) : un observatoire environnemental nourri par un réseau de capteurs permettra de cartographier en temps réel et à une échelle fine les températures, l’humidité ainsi que la qualité de l’air dans Dijon métropole.
Le premier capteur QAMELEO a été dévoilé au port du canal ce vendredi 5 juillet 2019, par François REBSAMEN, maire de Dijon, président de Dijon métropole, représenté par Pierre PRIBETICH, adjoint au maire, premier vice-président de Dijon métropole, et Hélène PESKINE, secrétaire permanente du Plan Urbanisme Construction Architecture, en présence de Catherine HERVIEU, conseillère municipale, vice-présidente de Dijon métropole déléguée à l’environnement (air, bruit), aux déplacements doux, aux milieux aquatiques, et de Jean-Patrick MASSON, conseiller communautaire délégué au patrimoine et à l’environnement. Les relevés du capteur ont été présentés sur tablette par l’équipe universitaire qui participe au projet, représentée par Nadège MARTINY et Nicolas MARILLEAU.
Dans une démarche participative, les élus, la population et des associations seront engagés dans la conception et la réalisation de cet observatoire de façon notamment à favoriser l’accès aux données produites et leur appropriation par le grand public. Il s’agit du premier capteur connecté de qualité de l’air. Réalisés selon un procédé open source, ces capteurs seront installés dans l’espace public au cours des prochains mois dans toute la métropole. Les mesures en temps réel seront consultables par tous à partir d’un QR code.
Cette manifestation participait à la journée sur la transition numérique intitulée « Regards croisés sur la transition numérique », organisée par Dijon métropole en collaboration avec l’Université de Bourgogne dans le cadre du programme POPSU. Ce temps d’échange proposait de croiser des regards scientifiques et travaux de recherche avec l’expérience de terrain des territoires. Animé par des chercheurs spécialistes des questions de données numériques, Antoine COURMONT, Dominique BOULLIER et Marie-Christine JAILLET, et la représentante du TUBA Lyon, Laéthicia RANCUREL, il s’est articulé autour de trois grands axes : Comment ouvrir de nouveaux services sans déshumaniser les services publics, comment concevoir une infrastructure sécurisée et comment une ville intelligente peut-elle permettre d’expérimenter de nouveaux modes d’observation et de fabrication d’une ville durable ? Une table ronde entre les chercheurs et les élus métropolitains est venue clôturer la matinée qui a été suivie d’une visite du PPC « OnDijon ».