La seule bonne nouvelle, et encore si elle n’est pas repoussée, est la fin de la limite des 10 km et donc la possibilité de circuler en France comme bon nous semble début mai.
Pour le reste c’est le flou absolu, l’ouverture des restaurants, des cafés, des cinémas, … le gouvernement nous dit « Nous verrons à la mi-mai, étape suivante, où en sera la situation épidémique ».
Les écoles accueillent les élèves lundi, mais pas toutes les classes, les plus grands restent en enseignement à distance (on verra plus tard pour le présentiel). Mais, avec la menace de la fermeture des classes où il y a le moindre cas de la Covid-19 (raisonnable sur le plan sanitaire … anxiogène pour les parents qui peuvent se retrouver à tout instant avec un enfant à la maison et se débrouiller avec leur employeur ou leur activité professionnelle s’ils sont indépendants).
Et puis, c’est le flou, quel que soit le ministre (santé, éducation, intérieur) les annonces sont sous conditions. Bien entendu, ils ne sont pas maîtres de l‘évolution de la pandémie, mais la manière de s’exprimer, les mots et l’intonation : rien n’est rassurant.
Tout cela donne l’impression d’amateurisme, rien n’a changé depuis plus d’un an où la pandémie de la Covid-19 nous est tombée dessus. Pour ceux qui nous gouvernent, la France est un laboratoire d’expériences. Ils testent, ils observent, ils prennent des décisions, le cycle recommence.
Et aujourd’hui où allons-nous ? Que peut-on prévoir, simplement pour les prochains ponts et surtout les grandes vacances ?
Une conférence de presse pour rien, les annonces du porte-parole, avec la fin de 10 km état suffisante, pas la peine de mobiliser plusieurs chaînes de télé pour ajouter encore l’angoisse à l’angoisse.
Cher gouvernement fait quelque chose, pour être moins anxiogène.