Conserver son cap

Si l’on s’en tient à sa vision, le troisième, arrivé au premier tour d’une élection perdue, est le premier de la gauche déclarée.

Et, si cette dernière accepte de se réunir en front commun républicain, elle peut haut les mains faire le hold-up du siècle sur les législatives à venir.

A défaut que celle-ci se retrouve majoritaire avec la nomination d’un 1er ministre, elle pourrait bien être une force dominante influant sérieusement sur les réformes à venir.

Mais, encore faudrait-il que le citoyen commandeur en chef ne se prenne pas le melon.

Cela ne devrait pas se faire.

Car, si alliance il y a, ce serait plutôt entre toute l’ancienne gauche ne voulant pas se soumettre aux insoumis.

Ce qui, à nouveau, laissera boulevard désert pour la droite qui continuera à faire carnaval, ohé, ohé.

A voir après l’élection présidentielle qui suivra le soi-disant grand débat entre les deux lutteurs qualifiés pour la finale.

Mais, déjà une belle perle d’un consultant journaliste habitué des chaînes média : « il est trop intelligent pour ne pas le paraître ».

Quel âne, ce type ; il a du passer son temps scolaire au chaud du radiateur de fond de classe.

Et tous de dire qu’il faut aller voter.

Qu’il faut choisir entre les deux candidats.

Exit le premier tour, le second serait une nouvelle élection.

Au premier, vous affirmez votre préférence.

Au second, vous éliminez.

Beau programme républicain.

Vous ne pouvez plus voter pour qui vous voulez.

Mais vous devez voter contre qui vous ne voulez pas.

Et pour que ce soit bien clair, si les deux vous exècre, le jeu est de virer celui qui vous exècre le plus.

Aussi, prière de ne pas faire votre nul ou bulletin blanc.

Et, partant, prière de faire fi de vos idées, vos préférences.

Pourtant, c’est indéniable, et ce n’est pas républicain que de ne pas voir dans une abstention, un blanc, voire même un nul, un vrai choix politique de celui qui agit de plein de gré.

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