Cher héritage

Puisque c’est de mode politique, je reviens sur ce sujet ho combien angoissant puisqu’il ne concerne vraiment que 20 % des français.

Les autres regarderont les trains passés construits avec leurs deniers pour le plus grand bien des passagers aptes à y participer.

Il s’agit, vous l’avez reconnu de la problématique de la succession.

Si vous prenez comme base de travail la grille des impôts, il est légalement affirmé que les droits exonérés, en ligne très directe, ne peuvent dépasser 100 000€/enfant/parent.

Et ce transfert ne peut s’opérer que tous les 15 ans.

Autrement dit, si la mort a eu lieu dans cette période, l’abattement n’existera plus.

Puis vient l’application d’un barème allant de 5 % à 45 % pour le niveau d’héritage de plus de 1 805 677€.

Toujours aussi théoriquement, la majorité des français héritant sont taxés sur la tranche de 15 932€ à 552 324€ pour 20 % sur cette partie.

Le reste étant appliqué sur une minorité.

Les choses semblent claires nettes et précises.

Pourquoi dès lors en faire tout une sarabande de ces affaires qui ne durent pas si longtemps que cela dans la vie d’une personne ? Certes il peut paraître inique que le labeur d’un travailleur soit taxé alors que ledit a légitimement payer rubis sur l’ongle ses impôts.

C’est en quelque sorte, pour les héritiers la double peine d’attendre si longtemps la liberté du capital et d’être taxé dans leur douleur.

Pourtant, en écoutant, lisant, de ci-delà, l’on se surprend à constater pour les grosses fortunes des taxation à 10 %.

Ou encore ce fils plongé dans ses remords, dire qu’il a eu en donation un studio très parisien il y a 5 ans.

Et qu’il vient de recevoir un autre don de 250 000€ taxé lui à 12 %, mais également payés par les mêmes généreux donateurs.

Vous y comprenez quelque chose, vous ?

Quitter la version mobile