C’était hier d’aujourd’hui

Hier, ils étaient les dieux des premières lignes tant l’on était censé comprendre que sans eux point de santé.

Il n’est pas question des soignants de nos physiques et psychiques, mais bel et bien de ces ouvriers de surface qui ramassent dans les conditions qui sont les leurs nos immondices à peine triés par nos soins.

Mais, au pays de la sardine bouchant son port, on ne l’entend pas de cette oreille.

Déjà, la population était en bisbille avec eux lorsque les trottoirs laissaient pourrir la vraie vie quotidienne des braves gens à la panse pleine.

Aussi, la présence de ces dieux des rues n’est plus admise par une laïcité sans doute mal comprise des quartiers.

Tu me gênes à lambiner à ramasser les détritus du voisin, voire peut-être les miennes, mais je m’en foutisme royalement.

Casse-toi de mon chemin, sinon, c’est moi qui te casses.

Et voilà ces salariés dans de beaux draps d’une métropole trop tournée sur elle-même et vomissant le mal être des gens foutre.

Vous le savez certainement si vous avez bonne mémoire.

Mais surtout si vous avez lu mes précédents.

Souvent, je désire acheter un article.

Mais, je suis quasi systématiquement refoulé par la nature du cadeau, splendide juré que c’est promis .

Car, en aucun cas je ne veux embarrasser un chez déjà surbooké de choses dont on n’a pas besoin peut-être maintenant, mais demain qui sait, si jamais on retrouve sa cachette.

Donc je fais de sérieuses économies en n’achetant pas.

Pourtant, je viens d’entendre un professionnel du pare-brise qui juré, craché, c’est promis vous offre un bel aspirateur auto créé pour l’occasion qui peut faire le larron, en échange d’un pare-brise à remplacer.

C’est mon assureur qui va être content d’être l’occasion de me rendre si grand service.

Allez, j’attends le pets salutaire.

Quitter la version mobile