C’est un homme, un vrai

Il était une fois un homme qui, sur un coup de fourberie, a mis à terre son mentor.

C’est certes la loi de la jungle dans le privé, notamment le monde financier, aussi en politique, mais à gauche, c’est plutôt douteux quoique des coucou, il y en ait partout.

Cet homme sait qu’il ne sait pas tenir parole.

Les discours, pour lui, ne sont qu’acte d’acteur chargé de séduire l’audience du moment.

En aucun cas un engagement de faire dans l’avenir si changeant.

Aussi, comme le dirait un grand ancien, dont d’ailleurs cet homme a pris habitude de prendre les postures verbales, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Mais, comme il veut paraître différent de ses prédécesseurs, il dit tout et surtout son contraire.

Ainsi, de sa boîte à malices, il peut tirer ce qui peut le dédouaner.

Tout cela est cousu de fil blanc sur pantalon noir, mais il semblerait que cela soit mode à l’heure où dans les réseaux sociaux, c’est le faux qui l’emporte.

Mais, à y regarder de plus près, la ligne de conduite est toujours la même.

Parfois, certes, quelques petits virages, mais toujours sur la même autoroute.

A propos, il a maintenu les avantages exorbitants laissés au sociétés autoroutières qui ainsi participent aisément au déficit national.

Il en est de même pour le laissez aller, le laissez faire dans les Ehpads privés.

Notamment, en permettant, tiens, tiens, à ses actionnaires, et surtout son propriétaire majorité et sa garde rapprochée, de s’enrichir sur le dos de l’État.

L’un d’eux, sans rien payer, s’en est sorti avec quelques 600 millions d’euros qu’il est allé faire fructifier à l’étranger.

Mais, l’homme en profite pour réduire les allocations données dans le cadre social sans toucher aux allocations familiales puisque des familles, à l’image de lui-même, sans besoin aucun, touchent aussi leur dû par enfant procréé.

Toutefois, il a pris le soin de réduire les impôts des sociétés, les plus grosses en profitent encore plus pleinement, et des supers riches en réduisant à néant la taxation de leur grande fortune.

Mais, peut-être que sa grande action est d’avoir obligé les travailleurs à travailler plus longtemps tout en réduisant les indemnisations chômage de ceux qui ont été virés.

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