Ce serait…

Les ouvriers du bâtiment crèvent de chaud à l’œuvre de leur ouvrage.

De briques et brocs, ils font en sorte de trouver pour avoir moins pénible à défaut de moins chaud.

L’on sait que ces conditions vont s’aggraver dans le temps.

Pas grave, ils auront le droit de travailler plus en attendant leur retraite s’ils l’atteignent à temps.

Vous connaissez au moins deux dilemmes face au réchauffement planétaire.

Planétaire veut dire recouvrement de la Terre, en conséquence, tous les pays sont concernés.

L’on pourrait croire que demander aux  plus gros pollueurs de commencer à dépolluer avant de s’y mettre serait la meilleure bonne solution.

Mais, ce serait aussi stupide que vouloir à tout prix décarboner la France seule sans veiller à ce que font les autres.

Ainsi, est-il tentant de vouloir supprimer les décharges publiques sauvages à l’air libre.

Mais que feront, comment vivront ceux qui n’ont comme maigre espoir de survivre de leur travail de collecte sur ces poubelles monstrueuses ? Et les exemples sont quasiment à l’infini.

C’est bien joli de vouloir dame France belle dans ses nouveaux vêtements si ceux-ci sont cousus mains ou machines dans les pays asiatiques qui n’attendent que cela pour poursuivre leur expansion polluante.

Dans un autre registre, est l’automobile.

C’est bien beau de vouloir remplacer les anciennes par des électriques.

Mais, si c’est pour les vêtir de grosses batteries supérieures à 60Kw/h, il faudra attendre leurs 100 000 km (dé)passés pour que le bilan carbone soit positif.

Alors faut-il se munir de faible capacité ? Oui pour un usage urbain dont l’utilité au-delà d’un rayon de 80 km par trajet se fait très rare.

Mais, pour les longs trajets ? C’est l’assurance de délais supplémentaires pour tracer une route déjà pénible dans le temps.

Alors, la solution idoine serait de tracer des voies rapides, autoroutes, en induction ou autre mode de recharge automatique.

Sympa non ? Mais attention au prix réel de la recharge…

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