Ça plante

Du jamais, à l’Assemblée Nationale, du moins aussi ouvertement, deux députés l’ouvrent d’un concert commun en parfaite harmonie – sur 63 propositions 46 sont communes, excusez du peu – alors qu’ils sont de deux bords que l’on pensaient complètement irréconciliables.

On ne vous parle pas du copinage droite et extrême droite dont la chose est commune. Mais bien d’un qui est de la mouvance gouvernementale et l’autre de ce que ce dernier appellerait de coutume d’extrême gauche. Que demandent-ils ces deux larrons qui se croient en foire ?

Ils « proposent la création d’une « autorité de régulation du cannabis » chargée de « délivrer les licences professionnelles aux producteurs et aux détaillants », contrôler les normes restreignant la vente, ou encore « planifier la production et fixer les prix » ».

Certes, les ministères de l’intérieur et de la justice d’une voix discordante s’y opposent farouchement sans doute de peur de perdre une partie de leur job.

Pourtant, ils pourraient penser aux nombreux emplois qui seraient créés en remplacement de ceux qui sont au noir et la manne fiscale que cela pourrait rapporter en égard à un budget restreint qui ne fait pas tabac.

Certains disent, qui voudraient bien, que c’est impossible vu justement le budget cherchant euros à remplir sa cassette. Mais, c’est oublier un peu vite le chiffre d’affaires créé qui pourrait, grâce aux taxes perçues, s’auto-réguler tout seul.

Et en plus, que pense des économies réalisées à (re)mettre les forces de l’ordre dans le bon chemin de la course au banditisme au lieu de faire le tapin à taper des consommateurs qui aimeraient qu’on leur lâche la grappe sachant que leur plante verte broyée n’a jamais tué personne mais les tirs au bazooka si devant la trop grande négligence de ceux qui se croient patron et veulent toujours avoir raison même devant le mur de leur impasse autoritaire.

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