Ça passe vite

La vie mon petit, c’est relativement simple, du moins sur le plan économique.

Bien entendu, l’on va écarter ceux qui ont eu la malchance de naître avec une cuillère en or dans la bouche.

Elle les étouffe le plus souvent, et l’on s’en fout, tellement c’est loin de nous.

L’on restera avec ceux qui ont vraiment la possibilité de se faire.

Évidemment, il y a ceux qui ont un fer aux pieds et ne peuvent s’en défaire.

C’est une raison de société, mais l’on en parlera un jours peut-être très certainement.

Non, il est question de parler de tout le monde, ce qui est déjà un large horizon.

Que vous soyez un crack, ou que vous ayez craqué pour lui, à condition d’en sortir, vous commencez votre vie de labeur petit, tout petit.

A ce moment, arrivent les difficultés avec votre moitié trouvée ? Non pas qu’elle porte malheur, mais vous ne pouvez plus faire comme avant.

Faire semblant de tout avoir ou plus exactement vous contenter de ne rien avoir.

Là, pas d’autre issue possible, si vous voulez conserver votre tendre, il va falloir composez avec votre vie pour mieux la gagner.

Petit à petit, vos exigences de vie vont progresser.

Vous trouverez votre loyer bien cher comparé à la joie d’être propriétaire.

Vous voudrez sécuriser votre futur.

Si des enfants arrivent, des frais vous engageront bien au-delà des allocations éventuelles qui pourraient vous être servies.

Et votre logement de petit passera à plus grand, voire grand.

Vous voudrez, certainement, peut-être si vos moyens le permettent, épargner en valeurs mobilières ou immobilières, voire les deux.

Est-ce un mal de moins consommer et prévoir votre futur financièrement ? Enfin vous arrivez à la retraite.

Le montant de la pension ne vous satisfait pas vraiment, surtout si vous avez eu des incidents de carrière.

Mais vous êtes bien content de ne plus avoir grand-chose à payer car 50 % de votre pas grand-chose c’est vraiment peu de chose.

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