Ils sont bruyants.
Ils font peur.
Et, parfois, ils dérapent dangereusement.
Ici et là, des motards perdant le contrôle de leur monture laissent aller jusqu’au dérapage touchant des êtres, enfants, et le plus souvent gravement.
Mais, curieusement, ce n’est que maintenant que les médias en parlent plus souvent, plus sérieusement.
Aussi, le chef de l’intérieur prend le parti de s’extérioriser.
Il déclare vouloir 10 contrôles supplémentaires.
Pour cet homme qui comprend, seul l’abattage de chiffres à tenir en objectif est le nirvana à atteindre.
Sait-il vraiment que la police ne peut pas faire grand-chose.
En effet, les pilotes ont l’audace de ne pas répondre présents aux interpellations des forces de l’ordre.
Celles-ci peuvent intervenir a posteriori.
Mais encore faut-il que les fauteurs de trouble acceptent le jeu.
Mais, beaucoup d’entre eux empruntent les machines sans vraiment l’accord de leur propriétaires.
D’autres s’amusent, les insolents, à modifier les plaques d’immatriculation lorsqu’il y en avait.
D’autres encore cachent leur beauté dans des endroits insoupçonnées.
Et inutile de compter sur les caméras installées à prix d’or et à forte communication car les petits malins s’évertuent à les mettre hors d’usage sans que personne n’y puisse quelque chose.
Alors, chef des troupes, à quant le rétablissement des équipes de quartiers qui connaîtraient mieux leurs ouailles jour après jour ? Le béluga qui s’est trompé de voie d’eau dit aux humains qui l’entourent « c’est assez».
Pourtant, il ira certainement nettement mieux s’il ouvrait ses ouïes, il comprendrait mieux les bonnes intentions de ceux qui se voudraient être son sauveur.
Il est évident que la nouvelle respectabilité des forces d’extrême droite, c’est du moins ce que prétend celle qui pourrait prétendre au titre d’égérie de la majorité relative.
Ces gens là ont reçu deux postes de vice présidence et d’autres de classe, cette non majorité n’y est évidemment pour rien.