Auteur(e), éditeur-trice

Cela fait un sacré nombre d’années que je fait des fiches de lecture, que j’appelle parfois abusivement chroniques, pour rendre compte d’un livre reçu d’éditeurs – petites maisons d’édition en générale.

J’ai commencé avec des livres photos – les éditeurs été alors plus connus – puis poursuivi par le genre policier et le tout venant.

Je sais, par avance, que ce qui est important pour la maison d’édition, et pour l’auteur(e) notamment si un chargé de communication fait l’intermédiaire, n’est pas le contenu de la critique mais le nombre d’occurrences obtenus.

Néanmoins, je tien à faire cette fiche après avoir lu le livre dans son entier.

Et, j’ai pu constater au fils des ans qu’un changement s’opérait dans le monde de l’édition.

Celle-ci ne semble plus qu’intéressée par son chiffre d’affaires.

Il lui faut alors beaucoup de livres à produire et peu importe leur qualité si le nombre total permet une survie – Évidemment, d’autres ont un autre respect de l’écrivain et de ses lecteurs.

Et, au fil des pages, l’on peut aisément remarquer le manque de rigueur dans la relecture de l’ouvrage, voire même le sentiment qu’aucune aide à l’écrit n’a été apportée… Cela impose des erreurs topographiques, de mise en page et des incohérence dans le récit voire parfois carrément des trous dans l’histoire.

Mais, celui ne nuit pas trop à la lecture sauf lorsqu’un livre vous fait supporter le tout !!! C’est ainsi que pour l’un deux, le nombre de répétitions ne peut plus se compter sauf à calculer le nombre de lignes de l’ouvrage.

Les incohérences sont telles que l’on ne sait pas l’âge de l’héroïne pourtant servant de références ni celui de son compagnon : par exemple, il est question d’un écart entre les époux de 13 années.

Or, pour l’homme il est dit qu’il a 63 ans alors que la femme serait plus proche de la quarantaine.

Ou encore que le monsieur est à la retraite depuis 10 ans…

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