L’incendie qui a affecté un site Seveso à Rouen a mis en exergue quelques nécessités:
- Lors de l’épisode de crise, prendre le plus rapidement possible les mesures les plus appropriées pour protéger les populations. L’air étant un vecteur de dissémination rapide des pollutions.
- En période post crise, outre le traitement des différents problèmes générés, l’obligation de communiquer régulièrement et largement sur la base d’informations attestées.
En conséquence, l’Alliance des Collectivités françaises pour la qualité de l’air demande instamment que soient créées des structures régionales, regroupant les différentes parties prenantes, créant les conditions pour répondre aux attentes exprimées précédemment, en ciblant les territoires à risques.
Ce dispositif pourrait utilement s’appuyer sur l’expérimentation de Force d’Intervention Rapide qui a été menée sur trois régions où les sites Seveso sont particulièrement concentrés (Normandie, Auvergne Rhône Alpes et Région Sud) suite au panache échappé de la même usine Lubrizol de Rouen en 2013.
L’Alliance des collectivités françaises pour la qualité de l’air est une association d’élus créée très récemment. Elle se donne comme mission de permettre un échange et une diffusion de pratiques et de stratégies ayant prouvé leur faisabilité et leur efficacité quant à l’amélioration de la qualité de l’air dans les territoires. Elle veut également contribuer aux politiques nationales et européennes d’amélioration de la qualité de l’air en soutenant les dynamiques territoriales auprès de l’Etat.
De création récente, elle comprend une quinzaine de collectivités adhérentes et met en réseau une quarantaine d’entre elles. Celles-ci sont de différents niveaux territoriaux (communes, communautés de communes, métropoles, conseils régionaux), situées en milieux urbains ou ruraux.
