Ah, ça n’ira pas

Le jeunisme s’aventure à Matignon. Après avoir nommé le plus jeune 1er ministre, qui désormais n’exerce plus, l’actuel encore Président désigne le plus vieux.

Comme quoi, on ne peut tout faire en même temps.

Mais, il semble que pour cet éternel réélu, qui heureusement ne peut plus prétendre, ce soit sa bouée de secours devant le naufrage de sa majorité.

En effet, cette bouée ne sera pas systématiquement vouée à lamer puisque les cadors de l’extrême droite trouvent ce nouveau premier engageant, faisant remarquer qu’il est un des rares à leur sourire.

Ainsi donc, l’ancien réélu de justesse sans plus aucune majorité à lui, a demandé grâce à ceux qu’il considère en sous-main comme avoir véritablement gagné les élections législatives.

C’est vrai, c’est biblique, les derniers seront les premiers comme ces derniers le resteront.

Il n’y a rien à voir, ni à comprendre, si ce n’est que la politique d’audace sera pour demain, voire après demain.

Et comme il n’a pas eu l’audace de nommer la comique, du presque même nom, on retiendra qu’il ne sait pas faire de blague.

Dommage, il aurait fait un tabac.

Toutefois, attention, les connaisseurs intéressés savent que ce premier ministre – tout droit venu de la droite prête à rendre coup pour coup à son extrême en appliquant lui-même les demandes outrancières de cette dernière – n’avait pas lésiné, plus en amont, à taper très fort sur ce qui est désormais son nouveau chef de file.

A cet âge, l’on prend ce que l’on peut et excusez du peu.

Une chose est certaine, cet homme de droite ne risque pas d’accélérer le ruissellement car en bon homme ayant pour livre de chevet la bible du capitalisme pour les riches, il fera payer la juste mesure aux plus pauvres que lui.

De toute façon, il ne risquera pas d’être viré par le Parlement puisqu’il fera exactement ce qu’il faut faire pour plaire à la droite entière dans toutes ses composantes : adieu le vote ayant fait passé 1er la gauche…

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