A Orléans la vie a repris son cours

Je ne sais pas ailleurs, mais j’imagine que c’est la même chose, la vie a repris son cours, hier mercredi 19 mai 2021.

En fin de journée, à la sortie des bureaux, les magasins, les cafés, les restaurants étaient ouverts – c’est une situation tout à fait normale – mais tellement irréel après des mois de fermetures.

Les galeries marchandes, les rues commerçantes étaient à nouveau vivantes, une foule dense malgré les averses intermittentes, faisait du « lèche-vitrine », les magasins étaient ouverts et accueillaient cette clientèle qui attendaient avec patience et impatience ces réouvertures.

Quant aux cafés/restaurants, notamment, place du Martroi malgré les terrasses largement agrandies faisaient « terrasse comble », pas une table de libre et des clients plus que ravis d’avoir enfin retrouvé la possibilité de prendre, simplement, un verre ailleurs que chez eux.

La ville encore trop silencieuse ces dernières semaines a repris vie.

Mais que s’est-il passé ?

Si en janvier ou février 2020, il y a déjà largement plus d’une année, « on » nous avait raconté ce qui allait nous arriver, personne n’y aurait cru. Qu’il serait possible de mettre entre parenthèses notre mode de vie à cause d’un coronavirus du nom savant de Sars-Cov-2.

Surtout en France, pays des droits de l’homme, de la Révolution française. Où le peuple, peu avant cette crise sanitaire, grondait avec les « gilets jaunes » que rien ne semblait freiner semaine après semaine.

Et pourtant, lorsque l’on nous a imposé un confinement strict à partir du 16 mars 2020, nous avons obéi, il n’y a eu aucune contestation.

Et depuis, entre les confinements, les restrictions en France et dans le reste du monde, le peuple baisse la tête et obéit.

Pourtant la dangerosité de la Covid-19 n’est pas celle de la fièvre Ebola. Selon l’OMS l’épidémie de 2014 a eu un taux de mortalité de 54 %, alors que le taux de mortalité (toutes classes d’âge confondues et pathologies) pour la Covid-19 est de 3 %.

Le problème est que notre système hospitalier (ici et ailleurs) est insuffisant, on le constate de manière dramatique en Inde en ce moment, et que le seul moyen de faire face à une épidémie est de la freiner en nous interdisant de sortir de chez nous, pour accueillir à l’hôpital les malades les plus graves.

Une fois sorti de cette crise sanitaire, il sera intéressant de faire le point sur la mortalité réelle due à la Covid-19. Il n’est pas impossible, comme après la canicule de 2003, que nous ayons une baisse de la mortalité.

Si on compare à l’été 2003, il y a eu des morts prématurées, des gens qui avaient des problèmes de santés lourds, qui étaient très âgées, qui seraient morts sans la canicule, un tout petit peu plus tard. Qu’en est-il de la Covid-19 ?

Nul doute que dans le futur, des études seront effectuées, nous saurons alors combien de personnes en bonne santé sont mortes de la Covid-19.

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