L’enseignement connaît, depuis un certain temps une crise de vocation, qui ne cesse de s’aggraver, en sachant que cette année plus de 4 000 postes n’ont pas été pourvus aux concours d’enseignants dans le primaire, comme dans le secondaire, un taux historiquement haut qui laisse craindre une rentrée scolaire sous haute tension, malgré les déclarations optimistes du ministre.
C’est une crise qui a contraint le ministère de l’éducation nationale de recruter un nombre de contractuels, non formés à l’enseignement, plus importants que jamais, il y a des difficultés liées à l’attractivité du métier a reconnu Pap Ndiaye, à l’occasion d’un déplacement à l’académie de Créteil, qui regroupe une partie des départements de la région parisienne, qui n’a pu recruter, au concours d’enseignants, dans le premier degré, un peu plus de 900 candidats, pour 1 665 postes ouverts, c’est un exemple parmi d’autres.
Dans cette académie, il y a des difficultés dans certaines disciplines du secondaire, en particulier pour les lycées professionnels.
Actuellement, les contractuels représentent 1% des effectifs dans le premier degré et 8% dans le second degré avec de fortes disparités géographiques, toutes les académies n’étant pas affectées de la même manière par le manque d’enseignants.
Pour remédier à cette situation, qui s’aggrave, nous devons améliorer l’attractivité du métier, qui est d’abord un problème de rémunération en France, particulièrement bas, a déclaré le ministre en promettant des mesures structurelles dans les prochains mois, en attendant, nous recrutons le mieux possible, en sachant qu’il est important de fidéliser des contractuels, dont les pratiques s’améliorent sur le tas.
