4 février 2023 : journée mondiale contre le cancer

Un début d’année est toujours porteur d’espoir. L’étude POSITIVE – BIG Time for Baby est à la hauteur de son nom. Elle est porteuse d’optimisme et d’espoir pour les jeunes femmes atteintes d’un cancer du sein hormonodépendant et qui rêvent de concevoir un enfant. Les premiers résultats de l’étude indiquent qu’une interruption de l’hormonothérapie pour tenter une grossesse ne s’accompagne pas d’un risque accru de récidive de la maladie à court terme. Cette étude académique n’aurait pu voir le jour sans une collaboration internationale.

« Quand tombe le verdict du cancer du sein, la vie bascule. Mais elle ne s’arrête pas pour autant. Grâce à l’étude POSITIVE, je n’ai pas renoncé à mon désir d’avoir un bébé. Aujourd’hui, j’ai deux merveilleux enfants en bonne santé. Ils m’apportent beaucoup de bonheur… », confie Sabrina.

Journée mondiale contre le cancer 2023

Comme lors de l’édition précédente, cette année, la Journée mondiale contre le cancer sera placée sous le signe de « Soins plus justes ». Cette campagne internationale rappelle qu’ensemble, on est plus forts. Elle met aussi en avant les progrès réalisés et illustre l’importance de la recherche académique mondiale sur le cancer du sein et ses implications sur la qualité de vie de nombre d’entre nous.

L’étude POSITIVE – Ensemble pour des soins plus justes et pour changer le cancer du sein

Grâce aux recherches en cours et à une collaboration mondiale, on sait désormais qu’il est possible d’interrompre l’hormonothérapie chez les jeunes femmes qui souhaitent avoir un enfant, et ce sans risque accru de récidive de la maladie à court terme. Les premiers résultats de l’étude POSITIVE (décembre 2022) indiquent que les taux de récidive du cancer du sein sont similaires à ceux des femmes qui n’ont pas interrompu leur thérapie. La plupart de ces femmes ont pu concevoir et donner naissance à des bébés en bonne santé. Ces résultats sont très encourageants. Les participantes à l’étude feront l’objet d’un suivi sur plusieurs années afin de contrôler le maintien des résultats dans le temps. Pour cela, une poursuite des financements est nécessaire.

La recherche académique œuvre en faveur de soins plus justes. Dans ce contexte, le Breast International Group (BIG) a valeur d’exception dans le domaine de la recherche sur le cancer du sein. Grâce à son réseau mondial de groupes de recherche académiques sur le cancer du sein, des sommités en matière de lutte contre le cancer du sein peuvent mener des études dénuées d’intérêt commercial (à l’instar de l’étude POSITIVE), financées en partie par la communauté philanthropique de BIG. Le précieux appui de fondations, d’entreprises et de donateurs privés est essentiel pour mener à bien l’étude POSITIVE au bénéfice des jeunes femmes qui souhaitent avoir un enfant après un cancer du sein.

L’étude POSITIVE est sponsorisée et menée par l’International Breast Cancer Study Group (IBCSG), une division de l’ETOP-IBCSG Partners Foundation, ainsi que par l’Alliance for Clinical Trials in Oncology en Amérique du Nord, en collaboration avec le Breast International Group (BIG). Le concept de l’étude a émergé au sein du groupe de travail Endocrinologie du BIG-NCTN (National Clinical Trials Network), avant d’être déployé et coordonné au niveau mondial par l’IBCSG afin de répondre à cet important besoin médical, dans l’intérêt des patientes.

Le cancer du sein chez les jeunes femmes

La plupart des jeunes femmes atteintes d’un cancer du sein précoce souffrent de la forme hormonodépendante de la maladie, dite à récepteurs d’œstrogènes positifs (ER+), c’est-à-dire que les cellules cancéreuses se nourrissent de leurs propres œstrogènes. Le traitement hormonal proposé bloque la sécrétion naturelle des œstrogènes pour empêcher toute récidive du cancer. Une hormonothérapie peut être prescrite pour une durée de 5 à 10 ans. Cependant, elle perturbe la fonction ovarienne, ce qui empêche toute conception en cours de traitement.

À propos du Breast International Group (BIG)

Le Breast International Group (BIG) est un organisme sans but lucratif qui réunit des groupes de recherche académiques contre le cancer du sein, provenant du monde entier. Il est basé à Bruxelles, en Belgique. BIG facilite la recherche sur le cancer du sein au niveau international en stimulant la coopération entre ses membres et d’autres réseaux académiques et en collaborant avec le secteur pharmaceutique, tout en maintenant son indépendance vis-à-vis de ce dernier. Fondé en 1999 par des leaders d’opinion européens, BIG est aujourd’hui un réseau d’une soixantaine de groupes partenaires en Europe, au Canada, en Amérique, en Asie et en Australasie. Ces entités sont rattachées à plusieurs milliers d’hôpitaux spécialisés et de centres de recherche dans le monde entier.

À propos de l’International Breast Cancer Study Group (IBCSG)

IBCSG fait partie de l’ETOP IBCSG Partners Foundation et est l’un des principaux groupes mondiaux de recherche sur le cancer du sein. L’IBCSG est à l’avant-garde de la recherche sur l’hormonothérapie et la chimiothérapie combinées, le calendrier et la durée des thérapies adjuvantes, ainsi que la qualité de vie des patientes atteintes d’un cancer du sein. La dernière génération d’essais cliniques dans le cadre adjuvant porte sur la recherche de traitements sur mesure pour certains sous-groupes de patients. Nous élargissons également nos recherches aux traitements néoadjuvants, à la chimiothérapie et à l’immunothérapie pour les maladies avancées. Outre des essais cliniques, ETOP IBCSG Partners Foundation mène de vastes programmes de recherche translationnelle, d’études de bases de données, de qualité de vie et de méthodologie statistique. L’International Breast Cancer Study Group se consacre à la recherche clinique innovante visant à améliorer le pronostic des femmes atteintes d’un cancer du sein. Des patients et chercheurs de six continents coopèrent et participent à de vastes essais cliniques impliquant des personnes atteintes de cancer du sein.

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